Rien ne sert de pédaler


le premier moyen de transport de demain

je rêve.

21 grammes de CO2 au km, c’est l’empreinte carbone du vélo. Ces 21 grammes correspondent non pas à l’énergie du cycliste qui pédale (et qui est de zéro), mais à celle nécessaire à la construction du vélo depuis l’extraction des matériaux jusqu’au façonnage à l’usinage et à l’assemblage des pièces.

le vélo champion toutes catégories pour la suppression de l’empreinte carbone

le vélo champion toutes catégories pour la suppression de l’empreinte carbone

rien ne sert de pédaler, il faut partir à point

La COP28 (Dubaï 2023) a bon dos. Réduire massivement nos énergies fossiles (génératrice de CO2 qui réchauffe la planète) n’est pas pour demain ni après demain. Pour se persuader que notre monde n’est pas prêt à changer, il faut avoir en tête quelques notions de grandeurs.

  • Les énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz naturel) représentent 81 % de la consommation mondiale d’énergie primaire en 2018, mais leur part a légèrement diminué depuis 1978 (- 4 points).
    • Les produits pétroliers sont la première source d’énergie primaire (31 %), suivis par le charbon (27 %) et le gaz naturel (23 %).
  • Les énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie, hydroélectricité, biomasse) comptent pour 14,5 % de la consommation d’énergie primaire, dont 10 % pour la biomasse et les déchets.
  • Le nucléaire représente 4,9 % de la consommation d’énergie primaire.

comme on peut s’en apercevoir, le monde est dominé par le pétrole, le gaz et le charbon.

Et ce n’est pas seulement nos voitures, les avions et les bateaux qui dépendent majoritairement du pétrole (59%) mais aussi tous les produits utilisés par nos sociétés modernes. Lesquels?

  • Produits du quotidien (plastiques, textiles, cosmétiques, etc.) : 16 %
  • Habitat et bâtiments publics (chauffage, cuisson, électricité, etc.) : 12 %
  • Travaux publics (construction routière, engins, etc.) : 7 %
  • Agriculture et pêche (engrais, pesticides, machines, bateaux, etc.) : 6 %

pourquoi ne pas le dire?

Les politiques ont honte: ils n’osent pas dire les conséquences de la disparition des énergies fossiles. A telle enseigne que ceux des politiques qui savent préfèrent aller dans le sens des électeurs et promouvoir des causes résolument réactionnaires comme on le voit un peu partout dans le monde.

Ce constat a un mérite, il permet de prendre conscience que réduire nos consommations de pétrole entraînera obligatoirement une grave remise en cause de nos niveaux de vie dans les pays développés et de nos modes de consommation. Ne l’oublions pas, moins de pétrole c’est moins de production industrielle, moins de machines et…moins d’emplois.

on sent déjà poindre en Europe une levée populiste des partis politiques; qui est prêt à se passer de sa bagnole dès lors qu’il habite en zone rurale?

il est illusoire à court terme, moins de vingt ans, de remplacer 40 millions d’automobiles thermiques par de l’électricité. Il faudra bien repenser notre relation entre ceux du rural et ceux de l’urbain ( en France, contrairement à d’autres pays européens, la dispersion des populations dites « périphériques » est plus marquée) et refonder un monde rural sans transports comme cela pouvait l’être au milieu du vingtième siècle tout en redécouvrant une autosuffisance de nos moyens et de nos besoins.

Une réflexion sur « Rien ne sert de pédaler »

  1. Et toi le cycliste, pourquoi utilises tu ton support vélo derrière ta voiture pour faire 1 heure de route juste pour aller voir si l’herbe est plus verte là bas….rires

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