Vélo-loisir ou jogging?


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Les deux, mon capitaine

Je ne vais pas vous refaire l’histoire. Rien ne me prédisposait à courir à pied. Alors que le vélo, je le pratique depuis bientôt cinquante ans, c’est donc ma première nature…et ma seconde nature c’est de courir un peu lorsque le temps est maussade et que je renonce à sortir à vélo. C’est une alternative commode lorsque j’ai peu de temps. Cependant ne pas oublier que le vélo est plus indiqué pour les gens en surpoids que ne l’est la course à pied, le vélo étant un sport « porté ». A contrario en courant, le surpoids induit des risques musculo-squelettiques et cardio-vasculaires plus élevés.

Comparatif entre course à pied et vélo (dans mes conditions physiques 70 ans et 79 kg)

  • 7 km de course à pied, c’est 600 kilocalories
  • 55 km de vélo de route, c’est 750 kilocalories

Il faut donc avoir conscience que courir est éminemment énergivore.

Je formule tout de suite une réserve: j’emploie le terme de course à pied alors que les puristes diront que c’est du jogging et non pas de la course que je pratique. Voir la différence entre course et jogging plus bas.

Je situe la course à pied, celle que je pratique, entre la marche et le vélo sur le plan de la vitesse tout en soulignant que:

  • 1 certains marcheurs émérites vont plus vite que moi lorsque je cours
  • 2 certains coureurs à pied me doublent dans les grimpées lorsque je suis à VTT

Je précise qu’il ne s’agit pas de compétition mais de sport loisir

En 2020, j’étais astreint à ne pas sortir d’un rond de 1 km

Cela dit, ayant posé les choses, je suis venu par pur hasard à courir lorsque la Covid nous a enfermé, nous les oisifs retraités, dans un rond de un kilomètre autour de son domicile. C’est maintenant de l’histoire.

Mes chroniques de la pandémie Covid sont là

Bon an, mal an, je cours 400 km par an à petites doses cumulées de 8 km en moyenne. J’aime bien dire petite dose car ça m’évoque une drogue dont raffolent certains. On le sait le sport provoque un bien-être après coup, une sorte d’euphorie intérieure.

Je n’ai pas su à soixante dix ans si je pourrai encore courir

Se doter de chaussures adaptées. Avec ces HOKA j’ai parcouru mille kilomètres en urbain

Je n’ai jamais couru au-delà de ma scolarité jusqu’en classe de cinquième. Militaire? aucun souvenir! A vélo, on ne court pas, on pédale.

On a coutume de dire que le sport c’est d’abord dans la tête. C’est un choix de vie qui va vous permettre de vous réconcilier avec vous-même si l’âme du sport vous manque. Un non sportif dans l’âme est donc doublement gagnant à la fois sur le plan physique et sur le plan mental s’il se met au sport.

Essayer de courir deux cents mètres la première fois en 2020 a été rédhibitoire.

D’abord une brusque montée de l’essoufflement et l’impression d’une lourdeur incompatible avec le genre humain. Ensuite le lendemain les incontournables douleurs des muscles et des articulations. Je me souviens qu’au collège le prof de gym nous faisait casser ces raideurs en nous remettant à la tâche. De la torture!

Je suis un suiviste mimétique

je suis un suiviste méimétique

Incapable d’inventer un mode de vie, je suis à distance de ce qui est fun parmi les nouvelles générations.

Comme courir qui est à la mode aujourd’hui. Le monde moderne fructifie son temps libre. Quelle chance!

On compte cinq millions de coureurs en France, des adeptes de courses à ne pas confondre avec ceux qui comme moi courent sans objectifs de classement. Mais si l’on ajoute le jogging le nombre doit avoisiner le double.

Un peu de sémantique

Je parle de course à pied or je devrais dire jogging car je ne cours après personne d’autre que moi sans esprit de compétiteur. Et pourtant je me fixe des objectifs personnels, ceux à atteindre et ceux à ne pas dépasser. Je vise par exemple de pouvoir atteindre, un jour, 21 km tout en sachant qu’il me faudra du temps au moins deux heures 15 et par ailleurs je m’interdis les fortes déclivités trop éprouvantes ainsi que les terrains où je risque une entorse de la cheville.

  • Le jogging se situe à mi-chemin entre la marche rapide et la course. Il se caractérise par des intensités comprises entre 7 et 9 km/h.
  • La course à pied, quant à elle, nécessite des foulées plus longues et une vitesse supérieure à 9 km/h (ou plus rapide qu’un mile en 10 minutes) .

Mon allure se situe parfaitement dans celle du jogging.

Lors du jogging, les foulées sont plus petites qu’en marche rapide, ce qui réduit l’impact au niveau du talon.

En course à pied, les foulées sont plus amples et plus dynamiques.

Méthode pour commencer

Méthode marche-course :

  • La méthode marche-course est idéale pour les débutants. Elle consiste à alterner la course et la marche.
  • Voici comment la mettre en pratique :
    • Commencez par 5 minutes d’échauffement en marchant rapidement.
    • Ensuite, alternez entre la course et la marche. Par exemple, courez pendant un court laps de temps (10, 20 ou 30 minutes), puis récupérez en marchant pendant un autre laps de temps prédéfini.
    • Terminez votre séance par 5 à 10 minutes de marche lente et quelques étirements.
  • La fréquence recommandée est de faire 3 sessions par semaine, en alternant les jours de course et les jours de repos.

Les professionnels de la course sont partagés sur cette méthode appelée course fractionnée. Essayez et vous verrez…

Pour aller plus loin et tester votre goût à un sport la Fédération Française Sport pour Tous peut vous aider

Une réflexion sur « Vélo-loisir ou jogging? »

  1. Je pratique le LISS à VTT et pour ceux qui veulent perdre du gras je vous conseille le High Intensity Interval Training et les conseils éclairés d’Eric Favre.

    En cas de pluie un peu de MISS pour compenser les risques en montagne.

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