Zigaretten, le self-service allemand


Distributeur de cigarettes en Allemagne

Je l’ai maintes fois mentionné dans ma gazette, si j’ai quitté le tabac, c’est en partie grâce à la pratique du vélo et aussi grâce à une bonne dose de persuasion et de courage.

Vélo et tabac étant peu conciliables dès lors qu’on souhaite disposer d’un capital pulmonaire et cardiaque pour faire avancer notre machine, il est donc préférable de choisir l’un plutôt que l’autre ou plutôt que les deux à la fois.

Dire cela, ce n’est pas de la morale, c’est une évidence.

Il est toujours pour le moins surprenant de voir des cyclos « sportifs » en griller une au sommet des cols…comme pour se récompenser de l’effort produit!

La France fait ce qu’elle peut (c’est à dire pas assez) pour endiguer le phénomène de la consommation de tabac et sa cohorte de morts, avec plus ou moins de réussite.

Malgré l’augmentation des coûts, les mesures de prévention, la vente de tabac ne fléchit pas. Surtout auprès des jeunes qui dépensent un argent fou là où ils pourraient le consacrer à l’achat d’un vélo par exemple; pourquoi pas?

Les Allemands ne font pas mieux que nous, même si dans d’autres domaines, ils se montrent plus vertueux.

Si là-bas la cigarette est réglementée dans les lieux publics, les fabricants disposent, de longue date, sur la voie publique de distributeurs automatiques qui facilitent l’usage du tabac.

Des distributeurs très sophistiqués comme celui-ci (photo ci-dessus) qui est capable de vérifier que vous avez plus de 18 ans grâce à un lecteur optique de permis ou de carte d’identité puis qui prend en charge votre paiement par carte, par papier-monnaie ou par pièces.

Nos buralistes français qui se désespèrent de voir leur marché se contracter pourraient donc être confrontés à un nouveau genre de concurrence si ce matériel high-tech venait à franchir le Rhin.

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