
« Le plus important aux Jeux olympiques n’est pas de gagner mais de participer, car l’important dans la vie ce n’est point le triomphe mais le combat ; l’essentiel, ce n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu ».
Mon œil!
Si cette devise était vraie, les Etats ne compteraient pas leurs médailles. Derrière les JO se cachent en réalité une course qui vise à exacerber les nationalismes. Y compris les plus pernicieux.
Tous convoqués
Que l’on soit pour, que l’on soit contre, nous serons tous convoqués aux JO. Etre pour ou contre importe peu, la mainmise de l’Etat sera là. Elle l’a déjà été avec ce déferlement de contraintes contraires aux libertés publiques, la mise sous clé de nos droits d’aller et venir et cette mise en avant féroce de l’institution policière au nom de la sécurité des citoyens.
Une médaille pour un ordre moral
Mais ce qui est plus insidieux encore, c’est cette façon de confisquer notre droit à penser le sport autrement, hors des nationalismes de tous poils qui se servent de notre corps au nom d’une morale supposée hygiéniste. Les pays totalitaires en profitent depuis toujours pour redorer leur blason et s’inviter dans le concert des nations, n’hésitant pas à franchir la ligne jaune des dopages les plus sophistiqués et à imposer des entrainements surhumains à leurs athlètes.
Les pays démocratiques ne sont pas en reste
Toute affaire cessante, la France organisatrice s’est engagée aussi dans une dérive totalitaire au nom de Jeux devenus intérêt supérieur de l’Etat. Tous les médias et toutes les polices réquisitionnés, la politique de la nation interrompue, les partis sommés de se taire, voici donc des Jeux venus à point nommé pour nous faire oublier la faillite de l’Etat.
Mettre la sourdine
Après plusieurs semaines de flamme olympique itinérante à travers le Pays, les fameux Jeux auxquels on a adjoint nombre de sports collectifs professionnels comme le football ou le tennis vont déferler sur les écrans.
Ma sourdine est en marche.
