
Faut s’y remettre !
La route m’insupporte. Un grand bahut avec remorque venant des pays de l’Est me dépasse sur la route d’Aspach. Il me longe. Lentement. Tandis qu’en face les voitures arrivent. Je ne peux rien faire puisque je ne prie pas. Le souffle me contient le long de la bordure.
Au grand giratoire de Burnhaupt A36, la camionnette ne me voit pas. Je sens que je vais être percuté. Alors je dévie vers le centre du rond jusqu’à ce qu’enfin on me voit dans le rond. Je suis pourtant équipé du fameux gilet jaune.

Au giratoire du barreau de Leimbach, encore une camionnette. Elle s’arrête. Mais l’auto derrière elle klaxonne. Le monsieur ne supporte qu’on me laisse la priorité manifestement. De rage, il me frôlera comme pour me faire comprendre que je l’ai agacé.
Les cyclistes sont agaçants. Des gêneurs.
Vous comprenez pourquoi le vélo de route est devenu une angoisse. Alors que je fais tout bien et que je frôle toutes les bordures.
J’ai repris mes aquarelles pour me détendre
