vallée du Salagou-vélomaxou
Voyage du coté de Clermont-l’Hérault.
Au départ de Clermont-l’Hérault, on rejoint facilement Liausson
qui domine le lac
du Salagou et ses roches rouges dénommées ruffe,
chargées à la fois d’argile et de fer et dans lesquelles les
promeneurs prennent plaisir à inscrire leur prénom ou à déclarer
leur flamme à l’aide de petits cailloux blancs.
Construit dans les années 60, le barrage permet l’irrigation des
cultures et au tourisme de se développer alentour.
Il sert aussi occasionnellement aux avions « Canadair » à se
ravitailler en eau pour combattre les feux de l’arrière pays.
Plus loin, on aborde Salasc, puis Mérifons en remontant la
vallée du Salagou jusqu’au col de la Merquière.
Si l’on est courageux, on poursuit jusqu’à Dio
et Valquières au pied des Cévennes dans un cadre exceptionnel
de vieilles pierres et de landes sauvages.
Plus au sud en traversant la D908 Clermont-Bédarieux, il ne faut
pas manquer le village médiéval de Pézènes-les-Mines…
Dommage, la nuit tombe et je ne peux m’y attarder!
A revoir…
La petite route qui mène à (Montesquieu) Mas-Rolland est
sauvage, à l’abri des grands axes, jusqu’à Vailhan où j’installerai
mes lumières pour rentrer jusqu’à Clermont l’Hérault.
Avec un vent d’ouest salutaire.
Les automobilistes languedociens ne sont pas réputés pour leur
prudence et ne sont guère prévenants pour les cyclistes.
Rouler la nuit est donc un exercice périlleux sur les grands
axes.
Heureusement mon gilet rétroréfléchissant attire
l’attention…les deux ou trois cyclistes croisés tous vêtus de
sombre ne semblent pas (encore) convaincus du bien-fondé d’être vus
à la nuit tombante et même de jour face à un soleil rasant.
82km
1250m