Mon vélociste préféré n’a pas encore le blues, mais 2010
« démarre doucement ». Plus doucement que 2009. Les clients sont
rares, parait-il.
Auraient-ils siphonné toutes les réserves financières pour
s’offrir vidéo écran large et home cinéma?
Les bécanes sont là. Impeccablement alignées.
Des beaux vélos « rurbains » rutilants à 500euros attendent le
client…
Coté accessoires, c’est pire: les acheteurs font jouer la
concurrence.
Internet fait des dégâts!
Chacun compare les prix des petits produits sur la toile et
n’hésite pas à commander. Ici des pneus, ici des lampes,…
Coté habillement, marasme total. Les clubs s’équipent en
gros.
Autant de clients en moins!
Bref, le vélociste local est attaqué de toutes parts!
Et ce n’est pas tout.
Il arrive que le matériel haut de gamme en carbone ou en titane
acheté à grands frais par les clients exigeants ne donnent pas
toujours entière satisfaction.
C’est alors que notre vélociste doit négocier âprement la clause
de garantie des grossistes qui se font parfois tirer l’oreille pour
prendre en charge la casse.
Entre cycliste, vélociste, grossiste, l’équilibre du marché
n’est pas facile à trouver.
velomaxou 