Parmi mes confrères, il en est qui ne se préoccupent pas de la beauté du parcours mais plutôt de son aspect sportif. Mais moi lorsque je grimpe sur le massif, j’apprécie en contrepartie de l’effort fourni d’avoir en plus de belles images et si possible de ne pas devoir faire la descente à pied.
Aujourd’hui, manque de chance. J’ai poussé le vélo à partir de Rammersmatt jusqu’au chalet de Hochburg. Ceux qui connaissent le coin savent que la montée est un dédale de pierres pentu.
Mauvaise surprise, un arbre inattendu en travers
Puis au Hochburg, j’ai choisi Weierlé. Plusieurs fois je me suis arrêté soit parce que j’avais un tronc d’arbre en travers, soit parce que je n’avais pas « l’influx » pour passer en single sur des racines et des rochers.
une descente comme celle-là, je ne sais plus la faire
Puis le col de Teufelsgrund. Là aussi je n’ai plus la force d’affronter le single. Trop scabreux pour moi car j’apprécie la dangerosité d’une chute avant de tomber. C’est mieux ainsi.
Au col de Teufelsgrund, je prends Thann. Un sentier pourri au lieu-dit Kurrenburg qui se termine par l’ermitage du frère Fernand
Sinon grimpée à Rammersmatt par Leimbach en passant par le pompage, à Rammersmatt, la rue Bellevue est aussi une belle épreuve (15%)
Beau parcours trouvé sur Komoot. Mais au Hundsruck, j’étais cuit.
A la fin, j’en ai eu marre. Je suis descendu par la route à Thann.
Mais il est vrai que la montée au chalet du Hochburg à VTT à partir de Rammersmatt comporte pas mal de poussage dans les cailloux. Qui comme hibou, chou prend un x au pluriel.
autour du lac, FredSebles bois fument encore. la montée au sentier botanique pour rejoindre Rammersmatt n’est pas facileRepos des guerriers sur le sentier botanique à Rammersmattles pluies de la nuit dernière ont laissé de la brume sur le massif. Après le Hochburg, on rejoint le monument des Troupes de Choc, puis le col du Hundsruck.
C’est complètement bidon comme titre, VTT vacances. Ça ne veut rien dire puisque à VTT je suis toujours en vacances. Essayez, vous verrez. C’est comme aller à la pêche. Donc quand j’entends dire qu’un Français sur deux ne prend pas de vacances, méfiance! il faut être sûr que ceux qui restent at home ne font pas de VTT…ou ne vont pas à la pêche.
Au sortir de la ville, l’embarras du choix
Brandir en étendard ce slogan du Français sur deux qui ne va pas en vacances serait un indice de pauvreté selon certains, des chomdus désespérés, des oubliés des plages bondées coronavirées, une résurgence du communisme d’antan.
Ce matin, la volupté du départ sans nom, je veux dire sans but.
C’est mon préféré. Une fois sur le vélo, je commence à pédaler et je laisse mon cheval aller à sa guise.
Je commence par me hisser sur les hauteurs de la ville en mode doux. Le mode doux, c’est quand j’utilise tous les pignons et quand je regarde par les fenêtres si quelqu’un m’observe grimper. La ville dort encore après l’orage de la nuit. Le sommeil doit être réparateur de canicule?
Puis au parcours sportif (sans sportifs), je rejoins la D36 au sortir de Leimbach. Vers où aller? Je roule sur le goudron cherchant une occasion…
Je choisis le plan Croix Rouge qui n’est pas toujours aussi roulant
A la cote 455, Croix Rouge! Je prends la Croix Rouge faisant semblant d’oublier que c’est peu roulant. La Croix Rouge monte au col de Teufelsgrund mais le premier kilomètre est un champ de cailloux. Non compatible dirait l’ami Pierre Brunner qui fête ses 300.000 visiteurs uniques.
Le chalet Baumann attend ses randonneurs
Et après? le chalet Baumann est une suite logique. Je lis la prose du carnet de bord du chalet « j’ai dormi là, votre fille est une sacrée gourgandine ». Le Club devrait surveiller ses installations. J’admire la mécanique du barbecue montée sur roulement à billes…
Puis je poursuis jusqu’à la Vierge des Bûcherons.
Même pas effarouchée!
Au chalet du Hochburg, je prends l’interminable sentier du Kohlerberg qui débouche dans les lacets de Rammermatt
Cinq kilomètres de descente depuis le chalet du Hochburg par le chemin forestier du KaltenbachLaisser la fendeuse sans surveillance n’est pas indiqué
Je remonte à Rammersmatt et à la ferme je prends le sentier botanique.
L’antenne Free de Bourbach-le-Bas n’attend plus qu’à être mise sur pied. Free met les bouchées doubles car l’ARCEP a trouvé que Free abuse de l’itinérance fournie par les relais d’Orange.
Descente au barrage-retenue de Michelbach.
Les Jardins Autonomes Liber-Terre sont installés sur le chemin du château d’eau de Guewenheim
La brume a encore du mal à se détacher du massif (Bourbach le Haut)
Entre deux orages, je saute sur le vélo.
Avec le VTT, on se contente souvent de peu.
Une fois au Hundsrück, je redescends par les sentiers à Rammersmatt, puis à Roderen.
C’est tout pour aujourd’hui.
Cet abri du Steinby n’est plus entretenu. Il est vrai qu’aux portes de la ville, il ne présente plus d’intérêt vu que les randonneurs montent en voiture jusque là.
Au monument du Hundsrück, un campement alors que l’accès aux véhicules est interdit…Ils sont encore à peine réveillés.
La vue est toujours belle depuis le Hochburg, y compris avec de la brume