Beaucoup de nos communes ne jurent que par le foot en matière de
sports populaires. « Le foot, le foot, le
foot », disait Guy Bedos, jusqu’à en vomir!
Loin des images détestables produites par le dernier
Mondial de foot-ball et de son affairisme sulfureux, le
foot mobilise beaucoup de monde sur et autour des terrains,
jusqu’au fond de nos campagnes les plus reculées.
Mais le foot ne se contente plus d’un terrain engazonné; le fin
du fin aujourd’hui, c’est de disposer d’un terrain en gazon
synthétique.
Si l’entretien du gazon synthétique est simplifié,
l’installation revient à 1.800.000 euros! (journal l’Alsace 17 octobre 2010- coût de l’installation à
Ottmarsheim).
Des coûts pris en charge intégralement par les
Collectivités.
Le revêtement synthétique a même sa norme européenne, la EN
15330-1!
« Avec l’apport de nouvelles fibres en
polyéthylène, et propylène, les terrains de troisième génération
sont devenus beaucoup plus confortables que leurs prédécesseurs.
L’interaction du ballon avec la surface se rapproche de plus en
plus à celle des vraies pelouses. Grâce aux brins en plastique qui
seraient plantés dans un mélange particulier de sable et de
granules de caoutchouc. Un vrai régal pour tous les enfants et pour
tous les amateurs de foot. » (Footamat.fr)
Plus de boue aux pieds et plus de terrains indisponibles par
suite d’intempéries, dit-on…
Les footeux ont vraiment de la chance.
Une chance que n’ont pas les cyclotouristes, eux qui ne
demandent rien de plus qu’un local pour se réunir, souvent refusé,
et qui doivent se contenter des bas-cotés de routes hérissées
de débris de verre, de gravillons et de raccords de tranchées
mal faits.
Il est vrai aussi que le foot-ball alsacien avec 73000 licenciés
amateurs ne joue pas dans la même cour que le cyclisme et le
cyclotourisme.Une force de frappe qui n’est pas sans effet le
moment des élections arrivé!…

