Vous savez ce que l’on dit en bas de la côte: « Allez,
chacun monte « à sa main » et on s’attend en haut! ».
Dans ces situations là, des couples se forment par
affinité de moyens…physiques.
Chemin faisant, je montais donc avec Claude et Paul se
détachait derrière…lentement.
Arrivés au Plan Diebold et mettant pieds à terre
pour renseigner un camping cariste qui cherchait sa route, Paul
avait pris quelques centaines de mètres en
arrière.
En nous rejoignant, il lâcha « merci les jeunes de m’avoir
attendu!… »
Evidemment, Vélomaxou comprit que Paul n’était pas
content qu’on ne l’ait pas attendu pour monter ensemble…
J’avais tout faux!
Paul nous remerciait sincèrement de nous voir là,
à l’attendre pour finir la montée du
Hundsrück.

