illustration de Blachon
Evidemment, l’agonie cycliste est une mort lente dont on sort
vivant.
Heureusement!
C’est pourtant arrivé à chacun de nous de ne plus rien avoir
dans les « guiboles ».
Mais outre l’agonie, il existe de nombreuses autres expressions
propres à dépeindre cet état de faiblesse qui fait qu’on voit ses
coéquipiers s’échapper inéxorablement à la moindre bosse du
parcours sans pourvoir y remédier.
D’autres diraient: « être en travers, à la ramasse, en
carafe, dans la pampa,… »
Sans compter des expressions beaucoup plus triviales qui ont
toutefois le mérite de mieux faire comprendre la situation: »
se faire pêter les varices, prendre une claque, se faire
larguer, avoir le balai au cul, passer par la fenêtre,… »
Bref, l’important dans ces situations désespérées, c’est « de
rentrer dans les délais en prenant un bon autobus ».
Je ne cache pas que c’est un peu ce qui m’est arrivé
aujourd’hui.
Je vous propose de retrouver tout ce vocabulaire évocateur
auprès de nos Amis Cyclos
d’Urschenheim.

