C’est en parcourant nos routes qu’on constate les effets de la bêtise humaine.
Des monceaux de détritus lancés par les portières des véhicules, une fois les agapes terminées.
Des emballages
qu’on reconnait aisément…
…et des débris de canettes de verre.
Nous les cyclos du lendemain, on peut toujours crier « verre! », il est souvent trop tard. Il faut avaler la pilule.
J’ai pourtant un antidote simple: pourquoi ne pas consigner tous les emballages afin que les gens les rapportent plutôt que de les jeter par les fenêtres?
Alors, les secondes qui suivent sont décisives…
Soit la crevaison est instantanée = « poum!!! », soit elle se fait attendre…
Au bout d’une centaine de mètres, le résultat devrait être connu.
Le plus malheureux sera celui qui crève les deux pneus ensemble.
Compatissons, mes frères, compatissons mes sœurs!…
Une fois le doute levé, on s’arrête quand même pour chercher si une écaille de verre ne s’est pas collée à la roue…
Chez soi, une fois rentré, on pourra encore faire un examen plus minutieux et découvrir un débris de verre déjà bien installé dans le pneu. Comme le fait le marcheur pour une tique.
Le retirer avant qu’il ne fasse son œuvre à la sortie suivante.
Avec une aiguille ou une pointe et avec précaution pour ne pas crever le pneu par maladresse. Le comble!
Si on n’y parvient pas, mieux vaut dégonfler le pneu…l’accès en sera facilité.
Si la coupure est profonde, regonfler et déposer une goutte de colle genre cyanolite dans l’interstice.
