Je vais surprendre.Encore une fois, hélas!
Surtout les inconditionnels du vélo de compétition qui sont nombreux en ce bas monde.
Ici ou là.
Surtout ici!
J’ai trouvé dans un recueil de Cioran une belle phrase que Lance Armstrong pourrait faire sienne:
Le succès, les honneurs et tout le bataclan ne sont excusables que si celui qui les connait sent qu’il finira mal. (in Ebauches de vertige E.M Cioran-folio)
Oui, je le confesse: des Lance Armstrong, il en faut encore.
Beaucoup. Tout plein de petit Lance capable encore d’empoisonner les fioles des inspecteurs anti-doping.
La belle fable du coureur malade, puis guéri, a pris fin.
Vive Lance Armstrong!
Il faut donc en trouver des nouveaux, des Lance Armstrong capables d’émouvoir le bon peuple.
Les Français en redemandent. Qu’on leur en envoie venu de n’importe où!
Ils n’ont en pas assez de cette esbroufe de type bodybuildés à la nandrolone et à l’EPO? au sang transfusé?
Alors que les successeurs de Lance Armstrong continuent à nous émouvoir jusqu’à nous dégouter de notre espérance en un monde meilleur!
Faut-il aller jusqu’à clooner Armstrong pour qu’enfin on vomisse le vélo spectacle? celui qui fait tant de mal à la bicyclette au point que le France est devenue la risée des peuples nordiques en matière de politique cyclable? pour son parc incommensurable de vélos enfouis dans les toiles d’araignée du grenier?
Oui, il nous faut encore quelques Lance Armstrong pour qu’enfin on soit sevré de ce cirque du Tour de France et de sa caravane puante qui pervertit l’image du vélo.
Voila donc ma révolution achevée.
Jamais un cycliste des rues en casquette, pinces pantalon et panier d’osier n’aura pu à lui seul réussir à concentrer un tel élan de rancœur de la part de la cyclopédie carbonisée.
Faut l’faire!
