le hic de l’informatique

Qui n’a pas pesté après son ordi lorsqu’il plante!

En une phrase, j’ai déjà atteint les limites de la compréhension de la plupart des néophytes en informatique.

N’insistons-pas!

C’est le cas, semble t-il, des juges qui viennent de condamner un journaliste entré sans effraction dans les fichiers de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) tout simplement au moyen d’une requête Google.

La moitié des termes que j’ai entendus aujourd’hui, je ne les ai même pas compris‘ a reconnu le représentant du Ministère Public.

C’est dire si la magistrature manque de formation en matière de langage informatique.

Pourtant l’informatique de nos jours est partout, même où on ne l’attend pas forcément, dans toutes sortes de gadgets équipés de puces électroniques microscopiques.*

(* Maitre Eolas émet un avis sur ce jugement. En substance se maintenir dans un système  de traitement automatisé de données protégé en en ayant conscience est répréhensible. La subtilité de la justice est importante. En fait, il semble que maître Eolas s’est planté aussi: selon des informaticiens, on peut avoir accès à un fichier directement sans passer par le portail d’accès protégé par un mot de passe)

La dernière bévue en date de nos juges, c’est d’avoir relâché un prévenu faute de toner dans le fax du tribunal!

Ce qui donne ce titre ravageur sur le blog de Philippe Bilger, haut magistrat à la retraite:  « Une justice du toner à Bobigny »

On serait tentés d’en rire si les conséquences de cette défaillance ne jetait pas un grave discrédit dans le cours de la justice.

Pour bien se marrer à présent, je vous conseille de lire l’article d’Olivier Ramezon sur les trois vélos de Chritiane Taubira qu’elle a déclarés dans son patrimoine. Lire aussi les commentaires gratinés…

Je ne doute pas que si Chritiane Taubira insiste tant pour se déplacer au ministère à vélo, c’est un peu de la communication, puisqu’on apprend par ailleurs que ses gardes du corps la suivent en voiture et lui portent ses dossiers.

Déclarer ses vélos dans son patrimoine, c’est vraiment se foutre du monde en matière de transparence politique.