
« La voisine Suisse a peur » dirait le Jean-Claude Bourret de là-bas.
Elle vient de décider par referendum de rétablir le contrôle de l’immigration.
Le problème, c’est que les Suisses sont cap!
Chez eux, les referendum sont suivis d’effet; pas comme chez nous.
Avec 1/4 d’étrangers sur son sol, elle souhaite rester maîtresse chez elle.
Soit!
La Suisse a toujours eu la pétoche; la preuve: elle regorge d’abris antiatomiques et de bases militaires dissimulées sous ses montagnes.
Mais ça ne va pas être simple.
La Suisse est un pays riche qui souhaite le rester et l’Europe ne va pas manquer de revoir son traité de libre circulation avec les helvétes.
A titre d’exemple, une caissière chez Lidl gagne au minimum 4000 francs suisses soit 3300 euros par mois.
Concrètement, les employeurs suisses vont devoir à nouveau entamer une procédure bureaucratique longue avant d’engager un étranger et prouver que les compétences sont introuvables en Suisse comme avant 2002.
Voila qui ne va pas faire l’affaire des frontaliers alsaciens qui sont 30.000 à passer la douane chaque jour.
Déjà confrontés à la disparition prochaine du droit d’option à l’assurance maladie, ce referendum tombe mal.
