
Toutes les associations sont confrontées à l’évolution de leur support de communication.
Depuis le mensuel papier jusqu’à la page internet.
Le site internet, toutes les associations, tous les clubs ne le possèdent pas encore mais il devient peu à peu inéluctable en s’imposant à tous ceux soucieux d’être présents sur le net.
Les grandes fédérations sont elles-mêmes confrontées au problème de leurs vecteurs médiatiques.
Pour amorcer cette transition vers l’internet, il faut au préalable s’assurer que les membres y sont prêts.
Prêts à manier la souris de l’ordinateur.

Oui, il reste des inconditionnels de la formule papier.
Pour eux, rien ne saurait remplacer ce besoin de pouvoir sentir, toucher et découvrir avec avidité la prose composée par les rédacteurs de la gazette et les belles images en quadrichromie d’illustration.
Alors les associations font l’effort de maintenir la version papier de ce qui existe déjà sur le site internet.
Nuance! dans bien des cas le contenu éditorial du journal n’est pas le même que celui d’un site internet.
La FFCT est confrontée au problème de sa revue qui ne s’est jamais bien vendue et dont le contenu éditorial peine à convaincre,

mais elle s’accroche car son lectorat y tient.
Au plan local, force est de le reconnaitre, entre un journal papier et un site internet, il n’y a pas photo!
Le site internet permet de véhiculer du texte, de l’image, de la vidéo et est beaucoup plus interactif dès lors qu’un forum permet aux membres de prendre la parole.
Une forme de démocratie directe qui pose parfois des problèmes à l’équipe dirigeante lorsqu’elle est interpellée publiquement par ceux qui ne partagent pas ses décisions…
Le forum est tellement attractif dans certains clubs qu’il assure à lui seul les flux de visiteurs et suffit à forger sa réputation.
C’est le cas par exemple d’un club comme le Cyclo Club de Kingersheim, réputé à Mulhouse.
Deux conditions nécessaires cependant: des membres actifs sur le plan communication -un seul suffit parfois- et un contrôle des dérapages toujours possibles car le club est pénalement responsable de ce qu’il véhicule sur la toile, l’insulte et la diffamation notamment dès lors qu’un troll indélicat s’instille dans le débat.
Enfin, avantage majeur, le site internet visible par tous est aussi la carte de visite de l’association, de son dynamisme et de son engagement militant.
Il faut donc le manier avec tact et mesure et ne pas oublier de le faire vivre.
Hélas combien oublient de changer les infos de l’année précédente comme s’ils étaient partis en vacances, éternellement!
Gazette papier ou site internet sont tous deux des miroirs de l’activité associative.
Si l’internet prend peu à peu le pas sur la communication associative, il s’accompagne d’une adaptation nécessaire de la façon dont l’information véhiculée s’élabore et se colporte, l’erreur étant de confier le contenu et les mises à jour à un spécialiste déconnecté de la réalité vécue et des décisions prises par le comité de l’association.
De plus en plus, le « webmestre » comme on le nomme est partie prenante de l’équipe dirigeante.
Dernier paramètre important capable de faire pencher la balance en faveur du net: le coût. Imprimer du papier et l’expédier n’est pas donné; inéluctablement l’internet offre le meilleur rapport qualité-prix.
Négliger sa communication à l’interne comme à l’externe peut précipiter la perte des adhérents et le déclin du club.
