
Sujet d’actualité.
Le brouillard électromagnétique qui nous environne est de plus en plus dense.
Tellement dense que le pékin moyen a du mal à y voir clair.
Toutes les petites puces électroniques qui environnent notre vie quotidienne émettent des courants électromagnétiques sans qu’on s’en rende compte…nos téléphones, mais aussi tous les appareils wifi, à commencer par le modem ADSL qui rayonne jusque chez les voisins et jusqu’au fond du jardin sans parler de la domotique qui équipe beaucoup de logements.
Si le progrès est nécessaire, il faut convenir que ces micro-fréquences posent problème, car à la différence du 50 Hertz de l’EDF, les gigahertz émis par ces appareils pénètrent dans les tissus humains.
Normal, puisqu’ils sont censés traverser le béton armé de nos bâtiments.
Ainsi ce matin deux exemples.
Le premier, je l’ai relevé dans la presse locale.
Des habitants de Bourbach-le-Haut ne veulent pas que Free installe un relais de téléphonie au col du Schirm non loin de chez eux.
En 2007, une tentative d’installation avait déjà avortée sous la pression des riverains. (mon article de 2007)
Pourquoi?
Parce qu’ils suspectent les micro-ondes de cet émetteur d’être nocives pour la santé.

Deuxième exemple.

– Dring! c’est le releveur du service des eaux.
– Je vais vous mettre un capteur de télé-relève sur votre compteur
En moins de cinq minutes, me voici appareillé…sans que je n’ai rien demandé.
Mais comme je ne suis pas contre le progrès, je conviens que le service des eaux ne me dérangera plus et qu’il simplifiera son travail en interrogeant mon compteur depuis la rue que je sois présent ou absent.
Le problème, c’est que me voila avec un émetteur modulo-clipsé dont Robin des Toits affirme qu’ils émettent selon le modèle toutes les 8 secondes, 15 secondes ou plus, de manière chronique, et répétée par pulsations. C’est ce mode d’émissions couplé aux fréquences utilisées (autour de 800 MHz, comme la 4G), particulièrement bioactives, qui est dommageable sur le plan sanitaire.
La question qui fait débat, c’est la potentialité nocive de tous ces appareils émetteurs de signaux électromagnétiques.
Avec le téléphone portable, les constructeurs ont du se résoudre à publier le débit d’absorption spécifique (DAS) de l’énergie véhiculée par les radiofréquences.
Plus l’énergie est élevée, plus elle échauffe les tissus humains.
C’est pourquoi quand je voyage à vélo, mon vélo est dans une pochette de guidon ou dans une poche extérieure du sac à dos plutôt que dans une poche dorsale du maillot. Cette précaution se justifie d’autant plus si vous circulez sur les cimes vosgiennes loin de tout relais émetteur car c’est là que le DAS de votre téléphone sera le plus élevé pour communiquer.
En ce sens, les habitants de Bourbach qui ne veulent pas de relais Free au col du Schirm ne se trompent-ils pas de combat?
Pouraller plus loin: Êtes-vous électro-sensible?

Quand je circule à vélo sur les crêtes je n’attends pas de coup de fil, donc mon télé. est éteint (j’ai ma carte papier pour mon itinéraire); je l’allume seulement si j’ai besoin de téléphoner.
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