Dérailleurs Di2, 6 mois après…


C’était il y a 6 mois.

J’expérimentais les dérailleurs Shimano Di2 (voir l’article).

J’écrivais alors… l’avantage de l’électrique, c’est qu’il suffit d’une pression pour passer d’un pignon à l’autre instantanément; j’en profite pour moduler selon la pente sans perdre de puissance tellement le passage est rapide.

Une fumisterie?

Oui, certainement pour ceux qui continuent de croire au vélo de Cro-Magnon.

Cro-Magnon vélocistus, une variante de l’homo erectus, avait déjà un vélo greffé au bout des pieds lorsqu’il naissait.

Accouchement pénible, comme on l’imagine!

Pas de dérailleur à cette époque antédiluvienne, non!, le pied de Cro-Magnon était doté d’un croc de boucher qui traversait parfaitement la pédale en buis. Elle était même brevetée sans gigoter du genou, cette pédale  (BSGDG) et s’appelait Sarkozismus-Villepinus (marque déposée).

Donc, après 6 mois d’expérimentation, je n’ai que des louanges à décerner à ces dérailleurs (AV et AR) D2i.

Ce système sait se faire oublier à un point tel qu’on se demande parfois si réellement le pignon a changé de position après la pichenette sur le bouton.

C’est un peu la rançon du succès: on se surprend  à regarder ses pignons pour s’assurer que le passage a bien eu lieu.

On est même tenté de posséder une répétiteur de position sur le guidon tellement le dispositif est performant.

Je ne suis pas là pour servir la soupe à Shimano ou consorts, ils n’en ont pas besoin, mais je dois reconnaître qu’une fois qu’on y a gouté, on a du mal à s’en passer.

Dernière frustration: on ne sait pas quand il faut recharger la batterie…j’ai déjà parcouru 3000 km sans jamais la recharger!

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