Le diable était donc à bord


Les syndicats de pilotes qui s’offusquent que le contenu de la boite noire (Voice Recorder) de l’Airbus de la Germanwings ait été aussi rapidement divulgué dans la presse ont-il raison de se plaindre?

Cette sorcière là, tout le monde s’en serait bien passé. Pilotes et passagers.

Le manche à balai d’Andreas Lubitz était celui d’un Airbus A320 capable de précipiter dans le drame ses passagers et dans la tristesse des centaines de proches qui ont perdu qui un enfant, qui un mari, qui une mère.

Reste à présent l’inévitable deuil et la douleur des familles et des proches.

Il faudra aussi dorénavant se résoudre à un autre deuil, celui de l’assurance qu’avant de monter à bord d’un aéronef, on aura affaire à des pilotes sains d’esprit.

Reste aussi, mais c’est plus anecdotique, l’incontournable théorie des complotistes qui ne va manquer de faire son apparition sur la toile.

 

 

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