Quatre cols à VTT autour du Sirnitz


Vue sur la Forêt Noire depuis le Sirnitz 3 avril 2015

Vous le savez sans doute, mon dada c’est de franchir des cols muletiers avec mon VTT.

C’est pour cela que je suis membre (N°6785) du Club des Cent Cols depuis quelques années.

Le but du jeu est complètement farfelu puisqu’il consiste à franchir des cols souvent à la suite l’un de l’autre; ce qui fait dire à nos détracteurs que c’est fastoche ce qu’on fait là.

Bref, c’est un truc de vieux!

Passons!

C’est en Forêt Noire que je me dirige et j’y accède depuis Niederweiler, non loin de la frontière franco-allemande.

Aujourd’hui, j’ai repéré deux cols du coté du Sirnitz. Le col du Sirnitz s’appelle aussi le Kreuzweg. Celui-là je l’ai déjà à mon palmarès, je ne peux donc l’ajouter à ma liste une nouvelle fois.

On peut tracer son parcours et parfois devoir recourir à des variantes imprévues. Ne pas s’aventurer dans des endroits inconnus sans carte ou GPS

Les deux cols qui manquent à mon tableau de chasse sont le Spähnplatz et le Stühle, deux cols à portée de mains une fois le Sirnitz atteint.

Depuis Niederweiler, j’entreprends donc la montée au Sirnitz.

Montée au Sirnitz

Dix bornes de grimpée pour passer de 360m à 1100m, une route facile que les routiers du coin connaissent bien.

Je grimpe « pépère », j’ai l’alibi du VTT

Après cinq kilomètres, comme la route est monotone, je prends un sentier parallèle qui longe le cours d’eau avec quelques raidillons qui m’obligent à pousser.

En quittant la route, je monte le long de la cascade
Devant le Grosse Tanne, je fais une halte. 230 ans, 530cm de circonférence!
Sur ma droite, un chemin de randonnée encore enneigé

Finalement, peu avant d’arriver au Sirnitz, je reprends la route…

J’arrive au Sirnitz

Une fois en haut, je cherche mon chemin pour rejoindre le Spähnplatz…

Impossible: le sentier est une piste de ski encore enneigée.

Au Sirnitz, j’hésite à prendre cette piste de ski de fond, puis je renonce.

Je fais demi-tour, la mort dans l’âme et je redescends la route.

Pas longtemps car je suis têtu.

J’avise un chemin à gauche dans la descente, je le prends et je tente de traverser le vallon pour gravir la pente en direction du col.

Au bout du vallon, ce petit mur gorgé d’eau à franchir pour rejoindre le chemin qu’on aperçoit au dessus

Je progresse lentement dans la neige et parfois je porte le vélo.

Inutile de tenter de pédaler, monter à pied est déjà assez éreintant
Un dernier sursaut pour accéder au chemin supérieur, je taille tout droit grâce au GPS

J’arrive à me hisser sur le sentier qui mène au col de Spähnplatz.

Un carrefour, le Spähnplatz est là

Je marche en essayant de suivre les traces de pas…mon vélo à la main.

Enfin le Spähnplatz à 1053m!

La contrée est déserte, il est 15h30.

Pas de mauvaise blague! prendre le bon chemin en direction du Stühle

Je poursuis mon chemin…d’après ce que je comprends, il faut suivre le sentier pédestre car le chemin est interdit de novembre à juillet.

Malgré mon faible niveau d’allemand, je comprends que je dois prendre le sentier Westweg

Alors je serpente entre les sapins tantôt sur le vélo, tantôt à pied lorsque la neige est trop épaisse.

Dans ce genre de single, on progresse finalement correctement, je surveille ma trace GPS pour voir si je ne m’en éloigne pas trop…

Le Stühle est là à 1047m avec son petit chalet au toit rouge tout neuf.

Je regarde à l’intérieur, personne!

Ben oui, je suis au Stühle, je peux faire mon kéké

Il me reste à poursuivre en direction de l’Egerten; j’ai de la chance, la neige disparait et je peux remonter sur la bécane.

Après le Stühle, la neige disparait et je peux profiter de la descente à la cote 864
Quelle chance! je capte ce panorama sur la vallée

L’Egerten est aussi connu des routiers, il est au sommet de la route  de Malzburg-Marzell, non loin du Blauen.

L’Egerten, retour à la civilisation

Je plonge dans la vallée…un peu trop vite puisque je me trompe deux fois dans le maquis de chemins forestiers  qui sillonnent la descente.

Après l’Egerten, la descente est si vertigineuse que je me trompe deux fois de chemin. Bien fait!

Ici je me trompe…le GPS m’envoie sur un sentier désaffecté

Les chemins qui se couvrent de mousse aboutissent souvent sur des culs-de-sac, par expérience
Dans une trouée, je capte Schweighof sur mon objectif, là où je dois aboutir si je ne me trompe plus de chemin

J’arrive dans le charmant village de Schweighof sur la route du Sirnitz. Je rejoins Nierderweiler par la route.

Ouf!

28km/941m

Voir la trace GPS

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