C’était l’été qu’il faisait chaud

Dans la presse locale de demain « un coureur septuagénaire en hypothermie sur le bord d’un chemin doit être héliporté à Colmar »

Un titre comme ça, je ne veux pas en être le héros. Rien que pour le kendiraton, le onvoulavébiendi, qui amuseront les rezozozio.

Plutôt crever!

Il y a dans la citoyenneté une question de mesure du collectivement acceptable, au-delà duquel on franchi l’inacceptable. C’est ma conception.

Un temps à rester à l’ombre? pourtant près de chez moi les maçons s’affairent à la construction d’un ensemble immobilier dès 7 heures le matin, le casque sur la tête.

Suis-je seul à courir? Non, je rencontre des gens dans la force de l’âge qui ruissellent. Je commence par marcher, ne voulant pas trop solliciter rapidement « la machine ». Les mises en garde sont légitimes puisqu’en cas de canicule, le corps compense comme il peut.

Je vais finalement longer les ruelles de Leimbach après son vignoble pour enfin rentrer dans la rosée le long grand pré herbeux.