
Une peinture en atelier a un avantage, j’ai de la place. Je me gave de tutos sur Youtube comme ceux de Christian Arnould qui est peintre lorrain.
Je reste des heures devant son art. Puis je me mets au boulot. Je me suis constitué une bibliothèque d’images à partir de mes clichés pris en randonnées. Il me reste à puiser un sujet, pas n’importe lequel, celui que « je sens », celui où je vais pouvoir m’exprimer. Il m’arrive de comprendre que le sujet n’est pas bon, trop compliqué pour moi. Alors je renonce. J’ai cette tendance de croire à « la prima » comme si j’étais dehors et de pouvoir réussir à la première passe. Or je comprends qu’il faudra une deuxième passe, ce qu’on appelle « le gras sur maigre » à l’huile pour bien approfondir les contrastes et les détails.



