Cantine Zeller à VTT

du haut de la Cantine Zeller, vue sur la plaine d’Alsace et au loin la Forêt Noire

Je monte à la Cantine Zeller. Tout à fait fortuitement. J’avais choisi de longer les collines, Vieux-Thann, Steinbach, Uffholtz, puis Wattwiller.

mon VTT tout propre frétillait comme un gardon à l’idée de partir

Pour l’histoire, la Cantine Zeller n’a rien à voir avec les combats, elle remonte à 1920 et a été tenue par Madame Zeller pendant 50 ans.

le chêne centenaire

Dans le chemin pavé j’ai rejoint le chêne centenaire. Puis j’ai poursuivi vers la Cantine (à la cote 720). Pou ceux qui ne savent pas on est juste au-dessous du Hartmannswillerkopf. On rencontre de nombreux ouvrages militaires de la Grande Guerre le long du chemin. A la courbe 1, j’ai marché car mon cardio m’inquiétait. J’ai repris le pédalage lorsque j’ai aperçu la cantine. C’est un beau parcours. J’ai grimpé jusqu’à la chapelle pour prendre la descente du Hirtz. J’ai mis le lien de la trace Openrunner.

A la mémoire des soldats allemands de 14-18
sculpture allemande en l’honneur de l’infanterie
un petit musée actuellement fermé et dont je ne connais pas le contenu
un reste de fortifications à l’arrière du front
cette chapelle n’a rien à voir avec les ouvrages militaires, elle date des années 50
abris longeant le chemin d’accès

Pour descendre, j’ai pris le petit sentier au-dessus de la cantine

les crapaudines sont en place le long de la route du camping

Me voici à Wattwiller. Je n’ai plus qu’à rentrer

https://www.openrunner.com/route-details/18349879

Après le VAE, la voiture électrique

PIVOT, le VTTAE hors de prix

Je reste dubitatif

Il avait en main un VTTAE de 10500 euros. Parait-il qu’on se l’arrache! Voir!…

Vendredi, mon vélociste a une nouvelle fois tenté de me convaincre. Selon lui, hors de l’électrique point de salut! Point de salut pour les vieux comme moi qui voudraient rester dans le vent de l’histoire du vélo et aussi pour les marchands qui ont trouvé le moyen de redorer leur blason avec des machines sophistiquées qui coûtent bonbon.

Mais voici venir un nouveau produit électrique autrement plus à la mode qu’un simple vélo, la voiture électrique. Pour nous la faire acheter il faut ruser. Prenez-là en location!

Pour 100 euros par mois, les commandes de voitures électriques affluent chez les concessionnaires qui n’arrivent pas à suivre.

La grande déflagration aura lieu plus tard. Dans trois ans quand tout le monde va se précipiter pour se débarrasser de la voiture de ses rêves. Les constructeurs ont déjà commencé à réfléchir pour trouver d’immenses parcs de stockage comme le loueur Hertz avec ses Tesla.

Comment en avoir moins pour plus?

Il est vrai que faire payer à la Collectivité le coût réel des voitures électriques à grands renforts de subventions, ça aide le consommateur à faire son choix.

Je ne suis toujours pas convaincu tout en ayant conscience que le retraité que je suis ne figure pas parmi le cœur de cible du marché de la voiture électrique; je roule peu et je n’ai pas d’usage quotidien pour ma voiture. Je peux donc attendre avant de me lancer dans l’aventure. Car c’en est une, une aventure que les réseaux sociaux se chargent de commenter. Des familles en panne sur l’autoroute faute de recharges, des arnaques sur les coûts de recharges, des puissances de recharge non disponibles, des coûts de réparation prohibitifs,…, sans parler de ceux qui louent un véhicule thermique pour aller en vacances et qui se gardent de le dire.

Je n’ai pas la fibre assez écolo pour tomber dans cette surenchère qui veut nous faire prendre les vessies pour des lanternes. Car il ne faut pas se méprendre, une voiture électrique cumule les inconvénients: chère à fabriquer, autonomie moitié moindre, coût d’achat prohibitif, incertitude sur le prix de vente de l’électricité, pollution liée au surpoids,… je continue de prendre mon vélo pour les courts déplacements et je garde ma voiture Crit’Air 2 pour mes grands voyages.