Moins de VSL pour l’hôpital

On raconte beaucoup de choses sur les VSL (véhicules sanitaires légers) et notamment que ça coûte cher à la sécu. Plusieurs milliards.

C’est parait-il un business juteux pour les entreprises. On a vu des des VSL refuser une prise en charge parce que la course était trop courte et pas assez rémunératrice. Et aussi des malades déplacés dans leur fauteuil au bout de la rue, pourquoi pas, mais avec facturation d’un véhicule.

J’avoue ne rien y connaître. Donc je n’en dis pas plus.

Dans les années 50, pas d’ambulance au village. Mon père a conduit le maçon de l’entreprise tombé de l’échafaudage à l’hôpital avec sa voiture, une 5cv Citroën. Une chose à ne pas faire car l’issue fut funeste.

Lorsque je me suis foulé la cheville à Pont-Saint-Vincent cet été dernier, j’ai rejoint l’hôpital à vélo car je m’en sentais capable bien entendu. Et j’ai eu affaire à un infirmier bon samaritain et cycliste lui-même qui m’a garé mon vélo et mes bagages dans le garage du SAMU. Mon vélo était donc sous bonne garde.