A la fin du XIXème siècle, l’avenue de la Grande Armée à Paris
était surnommée le Centre du Monde Vélocipédique.
Tous les constructeurs de cycles y étaient présents.
Jussy, Flavell, Strock, Raleigh, Terront, Griffith, Waverley,
New-Howe,…,et Phebus, les cycles nantais montés à la
Capitale.
L’ambiance des lieux est parfaitement restituée dans « la
Reine Bicyclette » de Jacques Seray (ed.le Pas
d’Oiseau).
La Brasserie de l’Espérance où « il était de règle de
s’arrêter pour boire un bock-out » au retour des courses
hippiques était « un effroyable entassement…où régnait une
suffocante atmosphère, saturée d’âcre fumée de tabac et de relents
d’absinthes.
« Une épaisse muraille de cycles encombrait la voie et
paralysait la circulation » (Edouard de Perrodil)
Une préfiguration de la masse critique qui nous attend
demain…On a bien le droit de rêver!