L’avenir du vélo passe par les femmes.
C’est en tous cas la thèse d’Isabelle Lesens dans « Isabelle et le vélo ».
« Les femmes vont libérer le vélo », dit-elle.
C’est par un cheminement compliqué, mais redoutable, qu’Isabelle
Lesens aboutit à la conclusion que femmes et vélos sont à la base
de notre avenir sociétal.
Soit!
Au passage, Isabelle Lesens en profite pour régler ses comptes
avec la gent masculine.
La civilisation « homme » en prend pour son grade.
A grands coups de rouleaux à tarte.
De quoi briser tous les plafonds de verre qui oppriment
nos soeurs.
Des boucs émissaires?
Oui!
A commencer par les hommes de cette vénérable institution qu’est
la FFCT (Fédération Française de Cyclotourisme) et ses 122000
membres, accusés d’être incapables de « penser les
femmes » autrement qu’en pourcentage d’hommes?
Le machisme cyclopédique et les gros muscles qui « se tirent
la boure tôt le dimanche matin » passent un sale quart d’heure
sous la plume d’Isabelle.
Derrière cette peinture caustique, force est de reconnaître que
le conservatisme politique français n’a pas aidé les femmes dans
leur émancipation à tous les étages de la société au cours des
dernières décennies.
Il suffit pour s’en convaincre de comparer avec ce qui se passe
chez nos voisins en Suisse, en Allemagne ou dans les Pays
Nordiques.
lire l’article d’Isabelle
Lesens
