Cyclistes en danger

Avec l’Alsace en rouge ce matin, prendre son vélo, faire du sport est compromis.

J’ai vérifié, les pouvoirs publics n’encouragent pas le vélo dans l’agglomération mulhousienne. L’intention serait malvenue puisqu’elle reviendrait à nous faire gober de l’air pollué aux particules fines.

Alors depuis vingt ans nous en sommes là, contraints à subir la pollution sans autre action que des mesurettes comme prendre les transports en commun et prier pour qu’on réduise sa vitesse.

Or chacun sait que ces palliatifs sont de la foutaise. A commencer dans les vallées vosgiennes où prendre le TER (ou le tram-train à Thann) est loin de répondre au problème.

Le plus cocasse dans l’affaire, c’est que la mesure de réduction de vitesse sur la RD1066 s’affiche sur écran géant à la fin de la portion à 4 voies à hauteur de Leclerc Cernay.

Reste une solution: aller habiter à Brest l’une des villes les moins polluées de France, dit-on.

Jeudi à particules (et vendredi aussi)

Ca y est, v’la le Maxou qui nous rejoue un air de mandoline avec la pollution alsacienne.

C’est vrai qu’on pourrait dire qu’il y a bien des choses plus graves dans le monde actuellement comme la guerre en Ukraine, le séisme Turco-syrien ou la déforestation amazonienne, ou la pollution des mers.

Les Alsaciens sont fatalistes, ils s’accommodent des particules fines depuis longtemps. En Alsace, il n’existe pas de mouvement dissuasif pour contrer les périodes de pollution. Les particules sont tellement fines qu’on peut douter de leur existence puisqu’on ne les voit pas.

les différentes particules fines dans l’air par taille et origine

Les consignes de réduction de la vitesse ne sont pas observées et non sanctionnées et le chauffage au bois pourtant fortement polluant y est encouragé. Pour s’en rendre compte, il suffit de sillonner les forêts, comme moi à VTT, pour voir les bûcherons (professionnels et particuliers) à l’œuvre.

Un cigogne sur un tas de bio-déchets au SM4 d’Aspach

Aujourd’hui jeudi 10 février comme hier, nous allons baigner dans un air fortement imprégné de particules fines inférieures à 2.5 microns. Ce sont celles qui pénètrent le plus facilement dans nos poumons.

Dans ces particules, on trouve toutes sortes de polluants, ceux des transports, ceux des chauffage et ceux de l’agriculture qui actuellement répand des lisiers, des fumiers et les composts urbains venus de la plateforme SM4 d’Aspach-le-Haut.

La France au cœur des hautes pressions actuellement avec 1040HPa

Comme l’Alsace est une plaine encadrée à l’ouest par le massif vosgien et à l’est par le massif rhénan, l’ai y circule mal en d’absence de système dépressionnaire de l’atmosphère.