
Ca y est, v’la le Maxou qui nous rejoue un air de mandoline avec la pollution alsacienne.
C’est vrai qu’on pourrait dire qu’il y a bien des choses plus graves dans le monde actuellement comme la guerre en Ukraine, le séisme Turco-syrien ou la déforestation amazonienne, ou la pollution des mers.
Les Alsaciens sont fatalistes, ils s’accommodent des particules fines depuis longtemps. En Alsace, il n’existe pas de mouvement dissuasif pour contrer les périodes de pollution. Les particules sont tellement fines qu’on peut douter de leur existence puisqu’on ne les voit pas.

Les consignes de réduction de la vitesse ne sont pas observées et non sanctionnées et le chauffage au bois pourtant fortement polluant y est encouragé. Pour s’en rendre compte, il suffit de sillonner les forêts, comme moi à VTT, pour voir les bûcherons (professionnels et particuliers) à l’œuvre.

Aujourd’hui jeudi 10 février comme hier, nous allons baigner dans un air fortement imprégné de particules fines inférieures à 2.5 microns. Ce sont celles qui pénètrent le plus facilement dans nos poumons.
Dans ces particules, on trouve toutes sortes de polluants, ceux des transports, ceux des chauffage et ceux de l’agriculture qui actuellement répand des lisiers, des fumiers et les composts urbains venus de la plateforme SM4 d’Aspach-le-Haut.

Comme l’Alsace est une plaine encadrée à l’ouest par le massif vosgien et à l’est par le massif rhénan, l’ai y circule mal en d’absence de système dépressionnaire de l’atmosphère.