repos au contrôle de Châtenois km 602 (image Gilles Esselin)
On compte déjà 21 abandons à l’issue de cette deuxième journée consacrée à ce TriRhena 2018 organisé par le Cyclo Club Kingersheim.
Il faut dire que ce raid à vélo est vraiment difficile puisqu’il comporte 1000 kilomètres et 18000 mètres de dénivelé.
A Châtenois au kilomètre 602, les premiers engagés sont passés à partir de 13h18 avec Christophe Wolf dossard n°50
Sur les 68 participants ayant pris le départ, il ne reste donc plus au contrôle de Châtenois (Haut-Rhin) que 47 concurrents…où tous ne sont pas encore arrivés …
L’organisateur de l’épreuve, Pascal Bride, a annoncé sur Facebook qu’il renonçait sur ennui mécanique et suite à un début de tendinite au bout de 500 kilomètres.
J ai voulu y croire mais, même si mes jambes étaient pas trop mal sur ces 24 premières heures, j étais total épuisé sur le sommeil et la concentration….Mon corps n a pas mis longtemps pour me rappeler que je n étais pas en bonne condition générale et j’ ai dû anormalement faire des pauses sommeil à peine après 16h de vélo,ce qui n est pas logique au vu de mon passé Ultra (Pascal Bride qui a du abandonner)
…et incident mécanique sur une jante carbone « Pour faire simple ,je me suis retrouvé sans freins avant dans la descente du Schauinsland ce matin vers 9h…et ma jante carbone quasi ouverte si j avais donné un seul coup de patin de plus…!!!«
Le Cyclo Club Kingersheim renoue cette année encore avec son raid TriRhena 1000 km lors du grand week-end du 15 août.
Un raid hors norme comme se plait à le rappeler son promoteur Pascal Bride.
Doté de 1000 kilomètres et 18.000 mètres de dénivelé, ce parcours exigeant qui chevauche France, Suisse et Allemagne autour du Rhin supérieur réunira cette année 74 participants dont 3 femmes.
Ce n’est pas une course, mais des délais sont imposés.
Pascal Bride se lancera lui-même dans ce défi comme les années précédentes.
Parallèlement, il existera simultanément un Trirhena « light » comportant aussi 1000 kilomètres avec « seulement » 12.000 m de dénivelé.
Parmi les régionaux, Jean-Marie Landherr de Wattwiller déjà finaliste en 2017.