Valdieu-Lutran

Jogging du samedi

Après 2023, essayons 2024!

20 décembre

mon parcours du jour

J’étais trop fatigué pour écrire en rentrant de ma balade de ce mercredi. C’est la fin de l’année et les derniers kilomètres grapillés sont plus difficiles.

J’ai croisé de nombreux cyclistes dont Jean qui m’a lancé « salut Max ». Certains en groupes. Des inconnus, car ils ne sont plus de mon âge. Je ne savais pas qu’il pourrait y avoir aussi du monde à vélo le mercredi car je suis habitué aux mardis et aux jeudis.

Voyant le temps clément, j’ai bien choisi mon jour car ce matin il pleut et la fin de l’année s’annonce identique.

Je commence à regarder mon bilan sportif de l’année.

  

4300 kilomètres dont 400 de course à pied. J’en suis assez satisfait. D’autant que mon cyclo-camping de septembre me « rapportera » 800 km.
Cependant je suis en retrait de 1000 km par rapport à 2022.

Cernay, salon de la récup’

Fête du vélo, les dates

Diefmatten

Plan Diebold

Drouille du dimanche

4 juin, fête du vélo à Mulhouse

Couchant à la Grande Motte

Imaginaire pictural (3)

Imaginaire pictural (2)

Imaginaire pictural (1)

Tour ensoleillé

Le Croisic

Couché breton

acrylique sur toile 40×50

Retour de Bretagne

La Bretagne que j’aime

J’ai rapporté Le Phare de Queffelec, Henri le père, comme pour prolonger mon séjour breton.

Au bord de la route, j’ai maladroitement croqué le phare de Trézien, juste pour m’en souvenir

La mythologie bretonne n’a plus grand chose à voir avec le tourisme de masse qui envahit les plages. Oui, si dans les supermarchés, on trouve du kouign-amann au beurre frais, du cidre bouché de Paimpol et aussi de la Robiquette, le touriste ne s’aventure guère au-delà de la gastronomie dans les profondeurs de l’histoire bretonne.

chapelle de Langroaz
A Saint-Martin de Bréhal, canards en plastique et stand de tir aux oiseaux

Le vélo breton n’est pas plus facile qu’ailleurs. Dès que vous empruntez la route littorale, vous devenez un grimpeur de montagne russe traversant tous les précipices des estuaires en prenant de l’élan pour remonter en face.

Mais à la différence de l’Alsace, les revêtements routiers sont bons.

A Saint-Quay, je me suis arrêté devant le port de plaisance. Songeur.

La Bretagne fait des efforts. Mais c’est un pays de bagnoles et de camions comme ailleurs. Du ruban, du ruban asphalté qui sillonne le territoire et des quatre-voies à gogo de Saint-Malo à Vannes.

Les routes secondaires sont étroites, souvent dépourvues de bas-cotés. Si votre guidon tremble, vous êtes bon pour le fossé herbeux qui cache la rocaille.

J’ai saisi le bon moment devant la « calmitude »

Route étroite, point de bande centrale! Chacun doit se débrouiller pour le croisement. Les voies centrales partagées sont donc légion et elles permettent de donner un statut au cycliste avec sa voie peinte.

Ne pas s’aventurer sur le sentier douanier avec son VTT, c’est interdit. La renaturation permanente des berges ne réserve qu’une étroite bande aux marcheurs. Pour trouver un espace VTT, il faut se référer aux communes qui disposent de terrains ad-hoc fléchés et balisés, sinon vous êtes bon pour les voies sans issues qui mènent aux champs d’artichauts. Je les ai expérimentées.

Voila ce qui se vend à Perroz-Guirec mais je n’en ai pas vu en ville

Méfiance avec les plages idylliques! à marée basse, le VTT s’il n’est pas fat-bike risque de s’enfoncer dans un sable mouvant ravageur pour les transmissions.

A Brignogan, on est tolérant avec le vélo le long du rivage, on peut circuler sans trop s’enfoncer dans les zones sablonneuses

Les stations balnéaires exultent en septembre: les sexagénaires (et plus) prennent possession des lieux.

Ils redécouvrent les joies du vélo, les sexagénaires endurcis. Le vélo électrique fait fureur là-bas. Il n’y a plus que lui. Le Croisic qui s’est longtemps battu pour empêcher l’invasion des camping-cars doit à présent faire face à des hordes de cyclistes qui prennent la grand-rue à contresens, slalomant entre voitures et piétons. La presqu’île n’a pas encore imaginé le double sens cyclable.

A Brest, la zone d’Océanopolis est favorable au vélo. Ici le Quenn Mary II en radoub et le chantier de préparation des éoliennes off-shore qui font débat.

J’ai parcouru les marais salants de Guérande sur d’improbables itinéraires en quittant La Turballe, puis je me suis perdu dans Batz-sur-Mer.

Au retour, les paludiers servaient les derniers clients avant fermeture. Un euro le kilo!

Brest a ses adeptes du vélo même si la ville n’est pas plate. Brest est bien investie dans la promotion du vélo grâce à sa jeunesse étudiante. La signalétique y est de qualité et les espaces cyclables bien délimités. Les vélos de location y sont nombreux.

A Plouarzel, chacun sa voie. Le vélo à gauche! Comme c’est bizarre
Vertige
Le Conquet, passerelle sur l’estuaire
ce qui est en vente à Douarnenez
Du coté de Plogoff, des sentiers balisés pour VTT (pas toujours faciles!)
embarcadère pour l’ïle de Sein à Loctudy, les touristes se pressent
arbres remarquables presqu’ïle du Croisic

Mes six tours de vélo bretons…

J’ai pris le VTT sans trop savoir à quoi m’attendre. La machine étant polyvalente, finalement j’ai surtout pédalé sur des routes goudronnées.

Saint-Jacut-dela-Mer

Saint-Quay-Portrieux

Kerlouan

Plouarzel

Audierne

La Turballe

Staffelfelden 2007

19 juin: Vélorution

Etang à Cernay

Leimbach

Neige du Sundgau

Vélo volant

Mini-mini (3)

Vent dans les voiles

Neige au Thanner

Et les vélos?

On pourrait disserter à l’infini sur cet éloge de la lenteur.

L’Europe dans tous ses États