Les hauts de côtes

C’est en voyant un groupe de cyclistes arrêtés au sommet du
Bannstein au beau milieu de la route que je me suis dit que,
décidemment, la sécurité et nous ne font pas bon ménage.

Il faudra encore longtemps, longtemps, pour que cette
sacro-sainte recommandation entre dans nos esprits et dans les
faits: « garons-nous sur le bord de la chaussée! »

Cela dit, on ne peut que regretter qu’une aire de stationnement
non boueuse ne soit pas aménagée au Bannstein de telle sorte qu’on
puisse s’y arrêter sans mettre ses pieds dans la boue.

Mais il restera toujours cet atavisme cycliste qui veut qu’on
préfère s’arrêter en haut d’une côte pour attendre les copains
plutôt que de se mettre en sécurité.

Plus largement, Maxou est toujours surpris de constater que le
cycliste semble vivre sa vie hors de toute contingence routière,
c’est à dire qu’un accident peut se produire surtout si on le
« facilite ».

C’est la route étroite qu’on occupe largement, c’est l’arrêt
inopiné n’importe où, mais surtout dans les hauts de côte et dans
les virages.

Pourtant les refuges ne manquent pas. C’est une entrée de
chemin, c’est un trottoir, c’est un obstacle derrière lequel se
protéger…

Bref, les occasions ne manquent pas pour se mettre en sécurité.
Alors, pourquoi ne pas essayer?