
L’économie du cycle produit des emplois.
Combien?
En moyenne, un emploi pour 220 emplois vendus dans la
distribution spécialisée.
Mais les chiffres sont trompeurs.
Dans la grande distribution alimentaire (type Carrefour ou
Auchan), il faut vendre 1200 vélos pour y associer un emploi
spécialisé.
Contrairement à l’Allemagne qui a su conserver ses officines au
coeur des villes, la réparation de vélos génère peu de chiffres
d’affaires – 1500 euros par mois – Explication: les
clients qui achètent souvent du bas de gamme ne sont pas prêts à
mettre la main à la poche dans l’entretien de vélos à bas prix.
Au total, pour le commerçant, l’entretien d’un vélo constitue
plutôt un coût qu’un revenu.
Un artisan mécanicien préférera s’investir plutôt dans
l’entretien de tondeuses à gazon qui génère 4 fois plus de revenus
que dans le cycle.
Les utilisateurs s’en rendent compte: l’accès aux réparations
pour son vélo devient un parcours du combattant, il faut souvent
prendre rendez-vous, attendre plusieurs jours pour être servis et
les prix sont souvent dissuasifs.
A quand « les rendez-vous minute » de l’automobile?
A un tel point qu’on se demande si le négociant a vraiment envie
de vous réparer votre vélo…
Deux métiers qualifiés au service des professionnels du
cycle:
– le mécanicien cycles
– le conseiller technique
(sources: Economie du vélo 2009)
