L’autre alternative au GPS, c’est la carte.
Tout le monde le dit, avec la carte « papier », on est au moins sûr de ne pas perdre ses données par manque de pile ou de batterie!
La question ne se pose pas à ceux qui vont parcourir un parcours fléché, préparé par d’autres et où l’on n’a pas de question à se poser à chaque intersection.
C’est le cas de la plupart des randonnées offertes par les fédérations cyclistes qui, outre le fléchage, vous offre une feuille de route ou un capitaine de route pour les voyages en peloton.
Quand on commence à aborder seul des lieux inconnus, mieux vaut savoir où l’on met ses roues…
La carte
Voici un parcours pour VTT avec une carte IGN au 1/25000 où 1 cm sur la carte représente 250 mètres…

A présent voici la carte au 1/200.000 du bonhomme Michelin où 1 cm représente 2 km…

Vous l’aurez compris, si vous voulez emprunter sur cette carte des itinéraires fixés sur la carte au 1/25000, vous serez perdu et dans l’incapacité de retrouver votre parcours par manque de précision des données affichées.
En conclusion, si une carte Michelin au 1/250.000 ou au 1/150.000 peut convenir pour organiser un circuit routier à vélo, il vous faudra une carte beaucoup plus précise dès lors que vous entreprendrez de vous faufiler à travers bois et sentiers. Dans ce cas, la carte IGN au 1/25000 s’imposera.
Voyager avec une carte au 1/25000e est autrement plus compliqué qu’avec une carte Michelin où la plupart des carrefours routiers disposent de panneaux directionnels vous confirmant que vous êtes sur le bon chemin.
Nul n’est donc besoin de sortir la carte tous les 2 kilomètres.
En revanche, sur les sentiers de randonnée, il est intéressant d’avoir sa feuille de route et sa carte en vue sur un porte-carte fixé au guidon….
Mieux vaut un porte carte déporté vers l’avant qui vous laisse visible votre compteur et éventuellement votre cardio-fréquencemètre.

Ce modèle peut convenir pour un vélo de route type cyclo camping mais pas pour un VTT car il est trop grand et susceptible d’être accroché dans les chemins étroits.
Il faut donc choisir un modèle plus compact quitte à déplier son parcours au fur et à mesure…


C’est bien certain qu’il vaut mieux utiliser un GPS qu’une carte Bibendum aussi ancienne !
Les Bibendum sont mises à jour tous les 2 ans environ, et les critères de revêtement sont traités très sérieusement, ce qui est appréciable pour un randonneur routier.
Par contre, les IGN (toutes séries), ne sont mises à jour que tous les 15 ans environ. On a vite fait de se retrouver sur des cailloux quand on pense trouver du goudron ou sur une rocade peuplée d’énervés de l’accélérateur quand on pense pédaler sur un sympathique chemin de campagne.
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