J’ai un coiffeur.
Pour tout dire une coiffeuse.
Par miroir interposé, nous tentons la conversation.
Il est très difficile d’entamer une causette supérieure à trois minutes avec elle vu que mon brushing se limite à un coup de tondeuse expéditif et épisodique sur les vestiges d’une toison qui ressemble au Mont-Chauve.
Cependant j’ai quand même le temps de contredire ma coiffeuse. Selon elle, les cyclistes n’ont pas le temps de voir le paysage tellement ils vont vite.
Je lui fait observer qu’on va tout de même moins vite qu’un TGV et qu’il y a cycliste et cycliste…
Ainsi ceux pour qui le vélo n’est qu’un instrument de vitesse pour se rendre du point A au point B font du VGT, du Vélo à Grande Vitesse…et d’autres font du vélo pour se promener, du VPP, passant volontiers par le point K pour aller de A à B…
Ma coiffeuse donne un dernier coup de soufflette sur ma nuque et nous voila quitte pour six semaines.
PS: Cette délicieuse image (ci-dessus) m’a surpris en bas du col de Rousset lors du BCMF de ce week-end dernier.
