Le sport de compétition a ses adeptes.
Jusqu’à entraîner un mimétisme ravageur parmi les adorateurs de vélo et des marques qui les sous-tendent.
C’est ainsi qu’on trouve chez les vendeurs toutes sortes d’articles arborant les marques du sponsoring cycliste.
Des vélos, mais aussi tous les accessoires qui vont avec, des bidons, des casquettes et tout l’attirail vestimentaire capable de vous faire ressembler au dernier vainqueur du Tour ou du Giro.
Le spectacle de ces inconditionnels bariolés est parfois insolite .
Deux messieurs à l’âge avancé, les jambes de guingois, s’avançaient vers moi sur la piste de la Hardt.
Si les machines étaient graciles, les pilotes évoquaient la pub des bonhommes Michelin tant l’embonpoint était patent.
L’un deux était revêtu de pied en cap d’une tenue Liquigas et l’autre d’une tenue La Française des Jeux.
Même les petites socquettes vert fluo ne manquaient pas au promoteur de gaz liquide italien.
Nos compères devisaient en s’époumonant toutes les trois syllabes tandis qu’un halo de vapeur s’échappait au dessus de leur tête.
Mais quelque chose ne gazait pas dans ce décor promotionnel de gaz butane et de paris sportifs: l’exiguïté du maillot et du cuissard.
Mon bonhomme Liquigas allait-il exploser avant de rejoindre Mulhouse?
La Française des Jeux ne se posait pas de question: le lycra bien tendu du cuissard à la taille généreuse suffisait amplement à mettre la marque de grattage à l’aise sur l’échine du compétiteur de véloroute.
Il ne reste plus à Vélomaxou qu’à postuler parmi les compétiteurs sexa-sexy sous sa propre marque….
velomaxou 
« revêtu » dis-tu !
Je citerais un de nos glorieux anciens, écrivain et cycliste de loisir (René Fallet), qui en autodérision envers son accoutrement, utilisait la vraie expression :
– « Boudiné » dans un maillot Arc-en-Ciel
J’aimeJ’aime