Verbalisation


Méandres de Soppe

Je cherche parfois mon fil conducteur pour raconter ma balade.

Et je ne le trouve pas.

Alors je verbalise. La verbalisation, c’est mon autre dada.

Un exercice si périlleux quand j’étais potache qui consiste à mettre en ordre sa pensée et à la coucher sur le papier.

Pourtant, la balade n’a pas manqué de rythme.

Les relances sont fréquentes dans ce Sundgau bosselé et Jean, stoïque, y a trouvé le temps agréable avec 16°C au thermomètre et avec ses manches courtes.

Moi, j’ai senti la fraîcheur d’un automne qui s’annonce médiocre.

Me trompe-je?

Après Guewenheim, on filera en compagnie de l’ami Claude à Soppe et Lachapelle.

La Seigneurie est déserte et seuls deux cygnes y chassent l’onde devant la tente du carpiste.

Eteimbes, Bretten, Guevenatten, Traubach.

Point à Traubach; point virgule; la halte s’impose le temps d’une virgule, et une douce somnolence s’empare de nous dans l’estaminet.

Retour dans un décor de grisaille au loin sur les contreforts vosgiens.

Jean ne manquera pas le petit raidart de Gildwiller, histoire de corser le retour.

Bernwiller, Galfingue, Heimsbrunn…

Des formalités de retour incontournables alors que l’air se remplit d’humidité et que Mulhouse se dessine dans le lointain.

85km, 24.6km/h, 650m

 

Laisser un commentaire