
Avec la recrudescence de pollution, les cyclistes urbains se posent la question: faut-il porter un masque respiratoire?
Les avis sont partagés.
Si vous roulez chaque jour pendant 1h30, vous allez respirer environ 3600 litres d’air pollué.
(A l’indice 8 de pollution comme hier dans la plaine alsacienne, cela correspond à 200 micro-grammes de micro-particules inhalées)
Si dans les grandes métropoles comme Londres, le masque est couramment porté, en revanche, en France, il existe une sorte de frein au port du masque.
Le corps médical prétend que le masque ne sert à rien dès lors qu’il n’est pas étudié spécialement pour filtrer les micro-particules.
La société anglaise Res-pro (voir le site Res-pro) commercialise ce type de masque à charbon actif moyennant 40 euros environ.
Ensuite, dans l’esprit français, se protéger importe moins que sa coquetterie au guidon.
Il est vrai aussi que se déplacer à vélo un masque sur le nez ne doit pas être d’un grand confort.
La question est donc bien celui de la passivité des pouvoirs publics face à la montée en puissance du phénomène de pollution.
Personnellement, je n’attends rien du coté d’une prise de conscience de nos semblables.Il n’y a que la contrainte qui pourra réussir à infléchir la tendance.
Songeons que nos enfants des maternelles urbaines sont actuellement confinés dans leurs classes à cause de la pollution!
Elle est pas belle la vie?
lire l’article de Terraeco.net
