Le col du Hilsenfirst (1121m) manquait à mon palmarès.
Il est situé à la suite du Breifirst, du Lauchen et de l’Oberlauchen, trois cols qu’on peut faire avec un vélo de route (mon article d’août 2012) .
C’est fait pour le quatrième, le Hilsenfirst.
Mais j’en ai bavé!
Avec 90km au compteur et 1250m de dénivelée.
C’est un col qui m’a coûté cher.
Pourtant, j’avais un bon plan, monter jusqu’au lac de la Lauch par la route à la cote 1000, puis prendre à droite et longer les courbes de niveau.
Au km 40, je bivouaque en quittant la route…je suis déjà « raide comme un passe-lacet »; cette route du Markstein est vraiment casse-pattes avec un VTT.
Mais le plus dur reste à faire…du poussé sur 12 kilomètres et 3 heures pour rejoindre d’abord le Hilsenfirst, puis le Petit-Ballon et enfin le Boenlesgrab!
J’atteins enfin les chalets de Remspach…un point de vue magnifique sur la vallée.
Pour ne pas descendre trop bas vers le Hilsen, j’ai tenu la cote de niveau, mais je l’ai payé cher en suivant des sentes de moutons; à chaque fois que j’abordais les sapins, je devais passer sous les branches et tirer le vélo qui s’accrochait partout.
Finalement, en voyant les lieux, je me demande si le tracé court en montant à l’auberge du Hilsen par Linthal n’eût pas été préférable…
De la neige à mi-mollet, puis des broussailles, puis du portage dans les cailloux du GR qui monte au Petit-Ballon.
Dans la neige, on s’enfonce et le vélo se plante, c’est exténuant.
Au km 45 (voir la trace) je ne trouve pas le chemin et j’avance au jugé dans des broussailles inextricables. Je suis redevenu un vrai randonneur débutant.
J’ai mon fond de bidon en réserve et la gorge sèche.
Gérer un fond de bidon est une épreuve alors quand le Petit-Ballon est en vue, je vide la dernière gorgée.
Au Petit-Ballon, je me suis dit que je tomberais sur une auberge; hélas, je suis passé au large des auberges au bord de la route…j’ai donc misé sur l’auberge du Boenlesgrab…qui était fermée pour travaux.
Ce sera donc à Guebwiller que j’ai pu enfin me désaltérer.
Une belle balade mais à vrai dire, j’étais « un peu limite » sur ce coup là.
Comment fais-tu pour bivouaquer en pleine journée sans descendre de ton VTT ?
Tu aurais pu te contenter de bifurquer ; ça ne t’aurait pas couté plus cher.
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Il y aussi un chemin des chômeurs dans la vallée de Munster et peut être ailleurs. Ces chemins avaient été aménagés par les chômeurs dans les années 30. Pour toucher les indemnités de chômage, il fallait mettre du sien.
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Nous voila éclairés
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De superbes balades, je vais m’inspirer de vos parcours pour en planifier prochainement ! Encore bravo !
Cyclistement,
David !
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