L’eldorado suisse

6 réflexions sur « L’eldorado suisse »

1. L’eldorado suisse, le nom suffit à me faire grincer des dents… Ne considérer que la partie « salaire-et-combien-ça-fait-en-Euros-? » est décidément d’une bêtise sans borne (càd qu’elle se situe là où il n’y a plus de limites). Ce serait vraiment bien de sortir le nez du guidon pour approfondir, pas seulement pour relayer des infos à sensations hors-contexte et hors réalité sociologique et culturelle de ce pays – la Suisse – et de son voisin – la France.
   Et si ça vous fait vraiment baver à ce point ce salaire soi-disant mirobolant, ne vous gênez pas, venez travailler en Suisse!!
   Et je peux vous garantir qu’on en reparlera, et pas forcément en bien, une fois que vous aurez confronté vos rêveries délirantes à la réalité du miroir aux alouettes!

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   1. Elle est pas contente la travailleuse frontalière.
      Je n’avais pourtant fait que rapporter une convention parue dans la Presse suisse.
      Cette Presse là (la Tribune de Genève) est-elle à sensation? je ne le sais pas.
      D’ailleurs, je fais observer que je n’ai nullement parlé des frontaliers dans mon article.
      Il est vrai que les frontaliers ont les nerfs à fleur de peau depuis quelques temps et qu’ils se sentent montrés du doigt pour un oui pour un non.
      J’observe cependant qu’un vendeur de chez C et A touche au minimum 4000 francs suisses par mois pour 42 heures (3265.67 €) et qu’en France la plupart sont au SMIC 1130 euros net pour 35h.
      Cela dit, le coût de la vie est plus cher en Suisse.
      Mais pour un frontalier qui vit coté français, c’est vrai c’est un eldorado.
      D’ailleurs il suffit pour s’en convaincre de regarder d’un peu plus près les bases d’imposition de l’habitat frontalier…
      Si la réalité du miroir aux alouettes est si peu motivante, on ne s’explique pas pourquoi vous êtes si nombreux à vous y presser chaque matin….
      Je retourne à mes rêveries délirantes.
      Sur le champ.

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      1. Nous sommes nombreux c’est vrai. On gagne pas mal c’est vrai. Quoique je ne soit pas sûre que le solde soit positif à la fin. Pour brosser un tableau complet il faudrait parler aussi des conditions sociales, qui n’ont strictement rien à voir avec celles qui sont en vigueur en France. et dire que les citoyens et citoyennes suisses ne travaillent ni chez Lidl, ni chez H&M, pas assez bien payé pour eux/elles. Dire que c’est pour ça que les employeurs recrutent de la main d’oeuvre à bas cout à l’étranger. Dire aussi que les susdits travailleurs recrutés à l’étranger n’ont que très peu de chances de progresser dans la hiérarchie. Dire qu’à responsabilité égale ils gagneront moins qu’un citoyen suisse. dire qu’ils seront les premiers à se faire éjecter, sans tambour ni trompette.
         Du coup, pour parler de tout ça, il faudrait se documenter, observer, voire même réfléchir…
         C’est sûr, c’est un peu plus consistant que les articles de la Tribune de Genève.
         En même temps ça éviterait de colporter des informations partielles.
         Votre billet me rappelle ce film, sorti en 1975, avec Blier, Lefèvre et Serrault.
         Pour ce qui me concerne je suis d’avis que la réflexion est essentielle en 2014.
         Et vous êtes libre de ne pas réfléchir, bien sûr.
         Il arrive juste un moment où l’excès de connerie fâche, et je suis dans un de ces moments là.

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      2. Voila qui est dit. Rien qu’on ne sache pas déjà.
         Il n’est pas nécessaire de me prendre pour un âne.
         Les lecteurs apprécieront.

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2. Nouveau scoop :
   Maxou va partir en retraite en Suisse, dans une cave à gruyère

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3. Moi je suis d accord avec Maxou …… et je travaille en Suisse …. !

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