220.000 km au compteur.
Ça commence à bien faire.
Par quoi le remplacer ce bougre de van avec ses 240gr de CO2 au km?
Par rien!
Sacrilège, ma femme vitupère.
Et comment qu’on ira voir maman?
Ça c’est vrai, je n’y avais pas pensé.
Tu n’as qu’à prendre le train…c’est bien aussi, non, le train?
Et après là-bas, chez maman, comment je fais?
Justement je quitte la bretelle d’autoroute et je sors de l’embrouille avec ma femme.
Je suis enfin désincarcéré de ma tôle.
Deux heures passées à bord de mon van dans des files interminables de weekendistes pressés de rentrer.
Les gros turbo piaffent de ne pouvoir doubler.
Mes yeux décrivent des orbites circulaires…d’où va venir le flash?
Carrefour tricolore…je passe? ou j’attends le rouge? j’hésite…
Paranoïa totale.
Heureusement, je tombe en arrivant sur un article d’Autominus.
Il est sympa Autominus; il me réconcilie avec l’idée que je me fais du tas de tôle qui rote et qui pète son gasoil qui pue.
Si vous n’êtes pas convaincu que la bagnole nous conduit à la fin du monde, lisez Fuck l’automobile d’Autominus.
De quoi vous écœurer pendant au moins huit jours.
