Mon beau vélo, roi des forêts


 

Mon beau vélo en forme de sapin (cycles Pedersen)

Si la largeur des quais de gare plonge la France dans un abime de perplexité ces jours derniers, c’est aussi parce qu’elle se sent attaquée sur son terrain de prédilection, celui de sa suprématie scientifique et technologique.

Subitement, notre fierté en a pris un coup.

On savait déjà que notre école républicaine peinait à apprendre le B-A BA à nos têtes blondes, mais ne pas savoir compter…

Il est vrai que ne plus savoir prendre une cote de largeur de quai, ça nous fout mal, nous qui envoyons depuis Kourou des fusées ajustées au micron près dans le cosmos.

Nos politiques hexagonaux pointent déjà du doigt la faute de l’Europe accusée d’avoir séparée en deux les activités de l’opérateur SNCF, les rails et les quais à RFF, les trains à la SNCF. Dans cette affaire là, on ne saura jamais qui tenait le décamètre.

Notre royaume a d’abord été maitre en carrosserie de diligences tirées par des dadas aux croupes altières, puis maitre es vélos et trains une fois l’avènement de la République et l’éveil des masses populaires.

La mécanique vélo passionne toujours autant en France.

La randonnée cycliste moins.

On préfère donc le vélo pour ce qu’il est plutôt que ce qu’il nous apporte en terme de découvertes et de beaux paysages.

J’en veux pour preuve qu’un bavardage sur les fourches de VTT m’apporte plus de 5000 clics et qu’une balade vosgienne bien illustrée et romancée n’en rapporte que cinquante avant des disparaître dans les abimes d’un serveur data bunkerisé dans les sables de Californie ou dans les steppes de la plaine alsacienne.

Alors, de temps en temps, je commets un article mécanique, sans même être mécanicien.

Le cyclo aime le beau? alors donnons lui du beau!

Le beau vélo, celui qui rutile et qui dispose des derniers perfectionnements.

Pas de blague: le beau vélo, c’est celui qui ressemblera à celui de la compétition.

Racé, léger et muni de tous les accessoires les plus chers et innovants.

C’est à n’en pas douter une forme de fétichisme qui conduit souvent à ne pas sortir la machine les jours incertains par crainte de la défraichir.

Mon vélo n’est plus « si bien » depuis que j’ai eu la mauvaise idée de retirer des taches de graisse avec du white-spirit.

Effet garanti, j’ai dissous le revêtement vernis.

Mais mon vélo roule toujours; après 48000 km, il est toujours aussi vaillant.

Moi, un peu moins.

Si mon billet du jour vous a déçu, je vous ai réuni quelques chroniques techniques en vogue…

Bonne journée quand même et ne restez pas coincé à quai!

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