



Noël approche et je n’ai pas encore repris mon vélo des champs. Ni celui des vicinales. Je m’y complais. J’ai des arguments et même des certificats à présenter en cas de réquisition.
Je dis avoir la tousse, pour m’amuser à dire la toux autrement. C’est mon langage d’enfance. La tousse de l’hiver venant va t-elle m’empêcher de remonter sur la bécane avant Noël? Non, je sens que je vais trouver un créneau cette semaine.
Mardi j’peux pas, j’ai manif
Pas mardi. Et vous, vous le suivez cet incroyable jeu de Bonneteau entre l’État et les grévistes? Moi oui.
Ce qui est passionnant, ce sont les intrigues de pouvoirs. Le pouvoir légitime de la rue de ceux qui actionnent le mécontentement et de l’autre le pouvoir de ceux qui actionnent les épouvantails en peau de lapin. La bataille du rail est loin d’être gagnée, c’est d’abord celle de l’opinion qui compte, l’opinion cette vague ondulante offerte aux courants contraires.
La bataille du rail, c’est une bataille des métropoles qui intéresse peu la France profonde qui a gardé ses bagnoles pour se déplacer. En bon théoricien, ce qu’il faudrait pour mettre la France à genoux instantanément, c’est l’absence de pétrole et les coupures de courant.
On n’en est pas là, heureusement.
Une réforme d’abord idéologique
Pour tout dire mon opinion est faite, cette réforme est d’abord idéologique: faire la peau aux régimes spéciaux, le totem de 1946 à abattre, et se délester de la dette sociale en direction des appétits voraces de l’assurance privée.
Macron pourrait réussir. Il a pour lui cet incroyable talent d’ignorer notre histoire sociale. Sa fascination pour le Nouveau Monde est une obsession. Heureusement pour nous, il traîne derrière lui une armée de serviteurs douteux capables de faire trébucher sa réforme à points en rase campagne tellement ils ne maîtrisent pas leur sujet. Cette semaine verra certainement sombrer son grand ordonnateur, le zélé Delevoye. Delevoye de garage? suggère le distingué magistrat honoraire Philippe Bilger. Oublier de déclarer ses salaires ? une enseignante rencontrant Jean-Michel Blanquer vendredi à Nancy s’en est émue : nous, nous n’avons qu’un seul métier, ancré dans le réel, et nous ne pouvons pas oublier que nous sommes profs…
Isabelle et le vélo se livre cette semaine sur son blog à une comparaison surprenante entre les transports en commun et la voiture en ville.
Elle a de l’à propos Isabelle. Surfant sur la grève des transports en commun, elle rassure ceux qui tentent de rallier la Capitale en bagnole. Selon Isabelle, les bus et les trams ne sont pas moins polluants ni moins chers que la voiture! De là à encourager l’usage de la voiture en ville, il n’y a qu’un pas. Ne le franchissons pas!
On sait bien évidemment que remplacer tout le trafic des bus et des trams par des voitures (même électriques) conduirait à une paralysie totale de la circulation faute de place suffisante.
Cette fois, c’est acté: pour voyager avec votre vélo en train, il faudra le démonter et disposer d’un bagage spécialisé 120×90.
Toutes les infos sont décrites dans Slate.fr
N’étant pas client de la SNCF, je risque d’autant moins de le devenir.
Je viens de lire le blog de ma consœur Isabelle et le vélo. Elle y expose la situation du cycliste qui veut voyager avec son vélo. Le vélo, éternel allié incompris du train, c’est le titre de son article.
Lire l’article d’Isabelle et le vélo
Isabelle, comme d’autres cyclistes, tient à voyager en train avec son vélo. En France, la SNCF freine des quatre fers comme du temps de la diligence et souhaite ne pas trop s’investir sur le sujet. On comprend pourquoi: les vélos sont encombrants et peu au goût des autres voyageurs qui se plaignent de la place prise. Sans parler que les vélos en question sont aussi parfois source de salissures pour les autres voyageurs lorsque le train est bondé.
Mais passons! En France, voyager avec son vélo reste difficile dans les trains. La SNCF ne préfère pas accueillir ce genre de voyageurs qui se rendent parfois très loin accompagnés de leurs bagages. En revanche la SNCF accepte les cyclistes qui vont travailler et préconise de posséder deux vélos, un dans la gare de départ et un autre dans la gare d’arrivée comme pour le trajet Mulhouse-Bâle ou Mulhouse-Strasbourg.
Je ne suis pas en situation de prendre position face à ce problème, n’étant pas utilisateur. J’ai pourtant la vague impression que ce type de voyage reste marginal. Alors on va me dire que je ne défends pas la cause des cyclistes. Un peu, oui! Les désagréments recensés par ceux qui l’expérimentent ne m’encouragent pas à postuler pour ce type de voyage combiné.
Il faut que les consciences s’éveillent, certes.
Le 8 décembre, les circulations seront gratuites en France comme en Suisse sur la portion de ligne entre Belfort-Delle-Delémont, en exclusivité pour vous ! Les trains suisses seront gratuits de 8h à 19h. En France, des trains sont affrétés spécialement pour les portes ouvertes ! Pour découvrir les horaires des trains (avec et sans animations)
Je pense faire un aller-retour à vélo jusqu’à Delle. Cela dépendra du temps.
Peut-être que Charles sera là?…
article en relation avec la réouverture de la ligne
Vélomaxou ne reste pas les bras croisés, il n’est pas insensible au désarroi de ceux que l’on appelle désormais « les gilets jaunes ».
Loin des yaka, faukon, on l’ignore trop, de grands esprits transpirent pour résoudre la transition écologique de nos transports.
Je ne vous citerai qu’un projet, proche de nous, celui de la réouverture de la ligne ferroviaire Cernay-Masevaux.
Enfin, un trait d’union entre nos deux vallées de la Thur et de la Doller va être remise en fonction!
C’est une première victoire des « gilets jaunes » là où on ne s’y attendait pas: la réouverture de la ligne ferroviaire Cernay- Masevaux est en effet une réponse positive aux questions de mobilité posées en milieu rural.
C’est la distance qui sépare Cernay de Masevaux.
Voila de quoi satisfaire tous les usagers de la route qui se pressent chaque jour pour rejoindre l’agglomération mulhousienne.
L’infrastructure est encore viable entre Saint-André et Sentheim puisqu’elle est exploitée par l’Association touristique Thur-Doller.
Inaugurée le 30 juin 1869, la ligne de Cernay à Sentheim dessert la haute vallée de la Doller ; elle se poursuivait à l’origine jusqu’à Sewen. Après avoir eu à subir les conséquences des guerres de 1914-1918 et 1939-1945, sa fréquentation décline jusqu’à l’arrêt du trafic voyageur en 1967, elle est déclassée en 1973.
Certes il y aura quelques aménagements à prévoir, la traversée de la RN66 à Saint-André, la reconstruction de la ligne de Sentheim à Masevaux.
La RN66 et la D466 (à Burnhaupt) seront dotées d’un passage inférieur sous la voie ferroviaire.
Du coté programmation des trains, la page internet est déjà prête…
Ce matin, j’ai manqué le train.
J’ai aperçu un panache de fumée au bout du chemin, je me suis précipité, il était trop tard.
Impossible de se positionner au bon endroit pour la bonne perspective.
Je n’ai eu droit qu’aux wagons…et au bout du train.
Quand je suis monté à Rammersmatt, l’accueil de la rando de Richwiller attendait ses participants sous le marronnier.
Vous venez de Richwiller?
Non!…
Alors vous êtes un promeneur…
Le saucisson commençait déjà à transpirer à grosses gouttes.
L’organisateur en chef peinait à faire chauffer l’eau sur le réchaud.
L’effet de l’altitude, dira t-il
Puis je suis parti sur le fléchage du retour.
Dépassé par de gros mollets avides de rentrer au plus tôt à la capitale, j’ai bifurqué.
Sans réfléchir.
Les poursuivants s’arrêtèrent, pris d’un doute…
on doit tourner là?…
Puis j’ai poursuivi mon chemin à travers les prairies et les bois comme un papillon qui titube de fleurs en fleurs.
Sur les hauts de Roderen, l’arbre mort retrouvait une vie
Puis vient un nouveau train, un train mielleux qui ne manquait pas de voyageuses
Un gros bourdon m’a poursuivi jusqu’à la route, je l’entendais vrombir près de mon casque.
En France, prendre le train avec son vélo est compliqué…et pas toujours bien apprécié.
En revanche en Autriche, emporter son cheval avec soi c’est possible.
Mais c’est une exception, parait-il.
Attention à la fermeture des portières!
Si le cheval est bien inspiré, il vous laissera peut-être un peu de crottin pour le jardin.
J’exagère.
C’est un sujet d’actualité que j’observe de loin ne prenant que très rarement ce moyen de transport. Oui, j’ai de la peine pour les cheminots qui vont être immolés sur l’autel du libéralisme et au nom d’une dette dont ils sont peu responsables.
L’opinion se fait toute petite: elle va accepter la mort de la SNCF en douce. Continuer à lire … « A propos du train »
Les routiers n’hésitent pas.
Ils sortent.
J’en ai rencontré plusieurs. Continuer à lire … « Routier »
Franchir les interdits est une caractéristique française.
Pas seulement les interdits du code de la route, tous les autres aussi.
Ceux de la morale, ceux de la décence, ceux du sacré, ceux de la bêtise, ceux des jeux. Continuer à lire … « La roulette russe »
Courir après son ombre, chasser l’ombre, faire de l’ombre, suivre son ombre, ombre furtive, plus vite que son ombre, l’ombre au tableau,…
Ceux qui partent cet après-midi à vélo vont souffrir de la chaleur.
Ce matin je chassais déjà l’ombre! Continuer à lire … « Thann-Sentheim-Michelbach à VTT »
Ce qui était bien avec les CCP de jadis, c’est qu’on pouvait bénéficier de la franchise postale pour envoyer ses chèques à sa banque.
C’est terminé.
Devenue la Banque Postale, il faut à présent affranchir son courrier.
Il n’y a pas de petites économies. Continuer à lire … « Les potins du lundi »
Trains, avions, bateaux, tous nos constructeurs nationaux sont en difficulté.
Un comble pour notre industrie de transport dont on nous a tant vanté les prouesses par le passé.
Mais il ne faut pas tout mélanger. Continuer à lire … « Transports, la France en perte de vitesse »
Ne pas compter sur le train!
Encore une catégorie de voyageurs mécontente de la SNCF!
C’est en substance le message que nous délivre notre fédération de cyclotourisme, la FFCT, à la veille des grandes vacances d’été. Continuer à lire … « Quand la FFCT se paie le train »
Merxheim
Train ou bus? j’hésite…
Certes, on me dira que je n’y connais rien puisque je ne prends que très rarement l’un et l’autre.
Le train, j’en garde encore le souvenir du troubad dormant sur les soufflets avec sa valise en alu et le bus celui des odeurs de sueur et de gasoil pour rallier Rimini sur la mer Adriatique. Continuer à lire … « Le car, transport du pauvre? »
Si la largeur des quais de gare plonge la France dans un abime de perplexité ces jours derniers, c’est aussi parce qu’elle se sent attaquée sur son terrain de prédilection, celui de sa suprématie scientifique et technologique.
Subitement, notre fierté en a pris un coup.
On savait déjà que notre école républicaine peinait à apprendre le B-A BA à nos têtes blondes, mais ne pas savoir compter… Continuer à lire … « Mon beau vélo, roi des forêts »
On se demande si cette institution vénérable mérite encore de représenter les usagers voyageurs… Continuer à lire … « La FNAUT s’attaque aux cyclistes »
Deux sujets apparemment sans liens viennent se télescoper dans l’actualité du jour.
Dieudonné, l’humoriste, et celui des conclusions des causes de l’accident de train de Brétigny.
Sans parler de celui de la relation supposée du Président de la République.
Petit écologiste, oui je le suis.
Je fais du mieux que je peux comme beaucoup pour épargner la planète.
Sur mon vélo citadin avec quelques 2000km parcourus bon an, mal an.
Un investissement, si modeste soit-il, ne suffit pas à faire de soi un grand militant d’une cause qui se cherche encore.
L’écologie, après tout, n’est que la prise de conscience raisonnée de nos comportements vis à vis de notre environnement. Continuer à lire … « Au train où va l’écologie… »
Ce matin là, j’accompagne une amie jusqu’au quai d’où doit partir le TGV en provenance de Strasbourg.
Le train entre en gare…
Les voyageurs inquiets de manquer le départ se pressent à l’intérieur dès l’ouverture des portières. Continuer à lire … « Fumette à bord, attention au départ! »
On le sait, la SNCF se contente du minimum syndical en matière de transport de vélos.
En Alsace, les vélos ne sont plus acceptés dans les trains régionaux pendant les heures d’affluence et pour les TGV, c’est 4 petites places seulement qui sont dédiées aux vélos. Continuer à lire … « Train+vélo, les cyclistes se rebiffent »
Tchu!tchu!
Je ne sais pas imiter le train.
Seulement les vélos qui font dring! dring! ou encore pouet! pouet!
A la rigueur.
C’est donc dimanche que le rythme infernal des trains va reprendre à travers la forêt de la Hardt pour rejoindre l’Allemagne depuis Mulhouse. Après trente ans d’interruption. Est-ce le couple franco-allemand qui cherche à renforcer ses liens par dessus le Rhin?
Une reprise ferroviaire qui n’est du goût de tous les riverains, comme Marie Richert à Bantzenheim qui le fait savoir… Continuer à lire … « Dimanche 9 décembre, tchu!tchu!… »
Avec le rétablissement de la liaison voyageurs Mulhouse-Müllheim le 9 décembre, le passage à niveau automatique de la Grunhutte va être souvent sollicité.
Pas moins de 7 allers et retours quotidien.
Soyons donc vigilants et ne contournons pas les barrières!
Rien à voir avec l’ile d’Elbe!
L’ile Napoléon est surtout connue aujourd’hui par l’agglomération mulhousienne pour son grand centre commercial .
Assise sur les bans (je suis content de celle-là, lol comme disent les gamins) de Rixheim, Illzach et Sausheim, on dit que son nom est lié à …Napoléon en raison du canal Napoléon du Rhône au Rhin de 1806.
Grand carrefour routier, qui se souvient que l’ile Napoléon disposait aussi d’une gare ferroviaire?
On le savait déjà, le service voyageurs de la gare de Bantzenheim à la frontière allemande va renaître.
Va t-on enfin voir s’arrêter cette lente et longue agonie de nos ouvrages ferroviaires? Continuer à lire … « Bantzenheim, une gare en (re)devenir »
Aller à Thann en tram-train en emportant son vélo depuis Mulhouse?
Oui, c’est possible nous dit Henri sur le forum de la Vie à Mulhouse.
La photo est parfaitement explicite. Continuer à lire … « Mulhouse, des trams, des trains et des vélos »