
Je vous le jure, demain c’est la tempête en Alsace.
Le temps qu’on finisse de ranger les brodequins de rando, vous allez voir demain le désastre.
Jamais de la vie, les Alsaciens n’accepteront d’être fusionnés avec les Lorrains, surtout si on y ajoute les Ardennais-Champenois.
C’est culturel.
Et le droit local? hein, le droit local, qu’est-ce qu’il va devenir?
Et les curés? qui c’est qui va les payer?
Et la Saint-Etienne? et la sécu?
Et Strasbourg?
Les sangliers d’Ardennes, à la rigueur.
Mais la piquette de Champagne, jamais!
D’abord, on va ressortir les barbelés et les reposer sur la route des Crêtes, na!
Et puis pas question de barguigner, ici on parle le niederdeutsch.
Pas le français.
Et rien d’autre!
Hopla

Quand je pense qu’en 14, mon grand’père s’est battu pour que l’Alsace redevienne française !
Bande d’ingrats !
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Je n’ai connu qu’un seul de mes deux grand-pères, mais certainement que celui que je n’ai jamais connu s’est aussi battu pour que l’Alsace redevienne française.
Bande d’ingrats-doubles, va !
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Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine
Et, malgré vous, nous resterons Français
Vous avez pu germaniser la plaine
Mais notre cœur vous ne l’aurez jamais
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Tempète en Alsace, t’en chie en Lorraine !
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