Là où il y a de la chaîne…

L’usure de nos chaines est parfois prématurée.

Tout est question d’usage.

Sur un VTT, une chaine souffre davantage que sur un vélo de route.

Mon fournisseur estime qu’une chaîne (10 vitesses) est bonne à changer tous les 3500 km alors qu’une chaine VTT ne dépassera pas 1500 km.

Quand on commence à être un rouleur assidu, il faut donc surveiller l’état de sa chaîne.

Avec une jauge, l’opération ne prend que 30 secondes et le diagnostic est instantané.

L’entretien d’un VTT est une mine d’or pour les commerçants.

J’ai changé ma chaîne (Shimano) en février et elle marque déjà des signes de fatigue après 900 km.

Il est vrai que mon vélo emprunte parfois des itinéraires que je ne lui recommande pas, des zones boueuses, poussiéreuses et des pentes soudaines qui exigent de faire virevolter les pignons dans un grand fracas de casse-noisette.

Bon, modérons la fougue de l’engin pour retarder le jour fatidique du remplacement de la chaîne.

Rappelons que l’entretien de la chaîne est fondamental; il convient de la nettoyer fréquemment pour la débarrasser du cambouis contenu dans les rouleaux et ensuite de la huiler avec une huile fine.

Pour dissoudre le cambouis contenu dans les rouleaux, il faut utiliser un diluant, un pinceau et faire tourner la chaine. Le pétrole aromatisé convient mieux que l’essence car il est gras.

On le trouve en droguerie en bouteille d’un litre.

Récupérer le jus noir avec du papier absorbant sous la chaine.

A VTT, il est parfois utile d’emporter de l’huile avec soi. L’huile au téflon évite que la poussière ne se dépose sur la chaine. En principe.

Pour mémoire, une chaîne SRAM 10 vitesses coûte 25 euros.

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