Nos députés rament à contre-courant: ils viennent de pondre une loi « anti-Amazon » qui vise à interdire de livrer des livres à domicile gratuitement.
But de l’opération, défendre les libraires face au géant américain qui tient son succès en partie grâce à la livraison gratuite à domicile.
Bon, alors résumons!
On s’interrogera sur le bien-fondé d’une mesure anti-lecture et qui impacte directement la liberté d’accéder à une culture livresque, comme si nos cohortes de petits illettrés qui sortent massivement de l’éducation nationale avaient en plus besoin qu’on les prive d’un accès facilité à la lecture. En effet ne rentre pas n’importe qui dans l’univers feutré d’une librairie.
Si on veut un livre, il faut aller en ville pour le commander et attendre un certain temps…puis retourner ensuite prendre sa livraison.
La plupart du temps, le livre recherché pour peu qu’il ne soit pas un best-seller sera en effet indisponible.
Au total, on continuera donc quand même d’acheter chez Amazon (surtout si l’on habite la campagne éloignée) car Amazon vous livrera le lendemain ou le surlendemain. Il n’est pas sûr que cette loi anti-trust ne soit pas attaquée par Bruxelles au nom de la libre concurrence.
Ce que les libraires ne semblent pas avoir compris, c’est que le besoin de lecture obéit à des achats d’impulsion et qu’un clic est souvent préféré à deux allers et retours en ville…surtout si l’on habite loin de la ville et qu’au surplus on est très mal servi en laissant le client perdu dans les rayons.
Quand les libraires vont-ils mettre en place un outil de recherche dans leurs magasins accessible en ligne?
On ne sait pas si dans l’affaire, l’équivalent carbone y trouvera son compte: faut-il en effet mieux se faire livrer chez soi ou aller soi-même faire la course ?
La liseuse électronique pourrait mettre tout le monde d’accord à l’avenir; dans ce cas la profession de libraire sera morte définitivement.
A titre d’anecdote, Olivier Razemon encourage ses lecteurs à ne pas acheter ses livres chez Amazon mais il ne dit pas combien de ventes lui procurent la vente en ligne…et mon modeste ouvrage l’ABC du vélo est en vente chez Amazon mais pas dans les libraires locaux.

bien dit; Moi j’ai le temps de me préoccuper de mes loisirs le soir quand les mômes sont couchés! Et là la librairie ne m’est d’aucune utilité! vive amazon ou la fnac;com!!!! j’ai ainsi le temps de flâner dans les rayons virtuels d’amazon, de lire les commentaires des lecteurs…..et même depuis peu, je suis équipé de la liseuse kindle d’amazon et quand le livre me plait (roman) je clique et 1 min après, j’ai le livre dessus et je peux commencer à lire! super pratique! si je télécharge un livre avec de la couleur, je le lis sur la tablette car la liseuse n’a pas la couleur!
finalement, comme je n’ai pas besoin d’un vendeur ( qui ne fait que de me lire l’étiquette du produit) pour ma machine à laver, je n’ai pas besoin du libraire pour lire!
il faut vivre avec son temps! comme il n’y a plus d’ allumeur de bec de gaz pour l’éclairage public, parce qu’il n’y a plus d’utilité, le métier de libraire est peut-être aussi voué à disparaître;
alors pourquoi s’accrocher à un eden perdu?
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Ach ! la nosdalgie !
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Entrer dans une librairie toucher le produit, découvrir des titres ou des sujets auxquels on aurait pas penser, & se faire conseiller…Celà n’a pas de valeur, si ce n’est qu’avec la multiplication des commerces d’enseigne ( et celà est valable pour quasiment tout les produits ) la notion de conseils, accueil… a pratiquement disparue. On ne trouve plus de passionnés aux bons conseils donc on se débrouille & du coup le net apporte choix, prix & disponibilité…Pour me faire revenir chez un libraire à côté de chez moi il faudrait vraiment qu’il change…Celà ne m’empêche pas d’aller chez des libraires lors de mes déplacements & parfois on tombe sur des perles comme ( je n’ai aucune action dans ce magasin à 400 km de chez moi !) par exemple récemment la librairie Itinérance à Angers, dans laquelle il y a un grand choix de livres sur le voyage avec un accueil et une sympathie très agréable même la première fois que vous entrez dans la boutique.
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J’achète tous mes livres en librairie, et s’il y en a un que je veux et qu’il ne l’a pas, je le commande. C’est trop agréable d’aller dans une librairie ! Les commerces de proximité humanisent les villes. Les libraires sont comme les artisans : des amoureux.
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