En général, c’est quand on change de plaquettes qu’on s’en aperçoit, surtout à l’avant.
Le frein reste serré et vous comprenez très vite dès les premiers 500 mètres que vous avec un sérieux coup de pompe dans les guibolles.
Est-ce que le plat est devenu côte pendant la nuit? fait-il chaud? ai-je de la température? m’a t-on changé les plateaux à l’insu de mon plein gré?
Bon, alors là qu’est-ce qu’on fait?
Solution 1
je retourne chez moi et je regarde la télé.
Solution 2
je démonte les plaquettes neuves et je mets les vieilles à la place
Hier, j’ai opté pour la solution 2 au bout de 30 km seulement car j’en avais marre…et, eurêka, j’ai toujours un jeu usagé avec moi.
Et après qu’est-ce qu’on fait, une fois rentré à la maison?
Je démonte l’étrier de frein et je mets de l’huile sur les pistons.
Pas de WD40, c’est agressif!
Pendant que j’y suis, je mesure l’épaisseur du disque avant…2.40mm
Et derrière…1.63mm
Je laisse de coté la question de l’usure des disques, c’est un sujet « chaud » sur la blogosphère où chacun fait comme il veut pour décider de les changer…ou pas.
Pas de mauvaise blague: on ne touche pas au circuit hydraulique!
Ensuite remonter tout avec les plaquettes neuves et faire tourner la roue à vide.
S’il y a encore trop de frottement, recommencer l’opération jusqu’à ce que le ressort de plaquettes se suffise de lui-seul à rentrer les pistons.
En général, les plaquettes neuves frottent plutôt à l’avant car le disque y est moins usé qu’à l’arrière.
