Deux loisirs en un.
Si le vélo est un loisir et un sport a lui seul, on peut y ajouter les images.
Le VTT a cet avantage que n’a pas le vélo routier, il permet d’approcher un paysage sous un autre angle que l’angle habituel.
Si je mitraille l’horizon avec mon appareil photo tout en étant en marche, je préfère m’arrêter pour affiner un cadrage, quitte à le redimensionner sur place.
J’attache de l’importance aux plans de l’image, ceux qui me donneront la perspective et aussi au sujet, celui que je placerai dans un tiers du cadran.
Certes, ensuite, c’est affaire de goût.
L’automne en marche n’est plus propice aux grandes randonnées, mais il reste toujours la nature proche à visiter.
J’adore me plonger dans la forêt et ses sentes mystérieuses.
Hélas il faut parfois renoncer quand la chasse en cours nous dissuade dans le Bois de Nonnenbruch.
J’entends les détonations au loin.
Je n’insiste pas.
Ce matin, j’avais emporté avec moi quelques adresses de géocaching.
Je suis rentré bredouille. Je n’ai rien trouvé.
Je me demande parfois si les « cacheurs » de trésor surveillent leurs caches et si des mauvais plaisants ne les ont pas subtilisées.
Mon itinéraire me conduit parfois à expérimenter des voies sans issues. Je persiste à vouloir en sortir, alors je longe de grands grillages à la périphérie de l’agglomération dans l’espoir d’en trouver une porte de sortie…ou un maigre trou dans lequel je pourrai faufiler mon vélo et moi ensuite.
Bref, je suis un insatiable découvreur d’itinéraires personnels et improbables.
Celui du jour, je ne le livre: il n’est pas beau.
En voulant quitter ma trace construite à la maison, j’ai décrit une grande courbe dans la forêt qui a abouti…à mon point de départ.
Le plus étonnant, c’est ce trouble spatial produit au débouché d’un chemin qui me semble inversé…
Je mets du temps à comprendre pourquoi ce lieu familier me semble à l’envers…j’en ai le vertige.

Bref, j’en perdais un peu la boule, comme on dit.
Je me suis « rebooté » à mon GPS et j’ai arrêté de divaguer.
Le Petit Prince prend l’air
…suivi par son frère.
Combien de temps survivra cette attraction qui vous envoie en l’air pour 22 euros?
« Bioscope », ça faisait un peu « radiographie des boyaux » comme nom.
« Petit Prince », c’est plus beau. Mais je suis radin, je préfère grimper sur le toit des Vosges avec mon vélo pour voir l’Alsace à l’œil.
Je commence à rentrer.
La Thur à Staff et son héron
Je laisse sur ma gauche la mine Théodore avant d’entrer en ville
Le chevalement Théodore drapeau français en tête et drapeau alsacien
