La selle incrustée dans le pare-choc


Inutile de relater les faits-divers où des cyclistes sont renversés: il y en aurait trop et ça nous casserait le moral.

Pourtant celui-là ressemble à ce qu’on voit de plus en plus souvent, des conducteurs qui respectent peu les règles de la route et encore moins les vélos.

à lire dans le Parisien

Autre drame: le 19 septembre, une jeune de 17 ans a été écrasée par un camion à Illkirch près de Strasbourg.

L’inobservation des règles routières n’explique pas tout.

Le genre humain est de moins en moins respecté sur nos routes et le cycliste est de plus en plus considéré comme quantité négligeable dans l’environnement routier. En schématisant, le cycliste n’est que l’équivalent d’un obstacle qu’on s’empresse de zapper tant on conduit avec détachement et parfois avec un interlocuteur en ligne ou en composant sa liste de courses au drive

Insensé!

Soit il est bien signalé (avec lumières et gilet fluo) et alors il est très facile de l’intégrer dans sa trajectoire sans trop la dévier ni sans ralentir, soit le cycliste est cette masse sombre et diffuse qu’on découvre en dernier par manque de vigilance.

Je résume, mais n’est-ce pas un peu cela que nous constatons chaque jour sur nos trajets.

Je m’interroge, l’écolage est-il explicite dans l’apprentissage routier? les moniteurs expliquent-ils que le vélo est vulnérable? qu’il peut faire un écart? qu’il n’a pas une boite de vitesse pour démarrer en trombe aux intersections? qu’on lui doit un mètre en ville?

Le permis est probatoire, on le sait. Mais est-ce suffisant quand on voit le comportement de certains chauffeurs délinquants qui ont tout oublié le lendemain du sésame en poche et qui font fi de tout ce qui a été inculqué?

Constatant que beaucoup de nos concitoyens ne savent plus ou pas faire du vélo, je me demande si une part de cette insouciance au volant ne trouve pas là son explication…

Pourtant en Allemagne, je l’observe parfois avec agacement, des voitures restent derrière moi le temps que j’aborde les hauts de côtes avant de me dépasser…et alors même qu’elles ont de la place sans attendre.

C’est une forme de « vivre ensemble », une civilité, qui en effet pourrait surprendre de notre côté du Rhin.

 

 

Une réflexion sur « La selle incrustée dans le pare-choc »

  1. Mais, qu’est-ce qu’on attend pour décapiter ces ramollos de l’accélérateur, ces branleurs de levier de vitesse, ces excités du klaxon, ces crétins de l’injection directe !
    Les islamistes de l’État Islamiste au Levant vont peut-être trouver la solution !
    Couper l’approvisionnement en pétrole des bouses à moteur occidentales, ce serait le top !
    Mais eux-même vivent de cette saloperie de pétrole avec la complicité des gros cons de pétroliers et de leurs actionnaires !

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