L’obscurantisme n’est pas mort.
On peut encore faire peur avec la nuit.
Ce matin la lune répand sur terre un matin froid et vide.
Mais c’est encore la nuit, silencieuse, où tout le monde dort.
Sauf les chats de la rue qui cheminent le long des voitures stationnées.
L’essayiste Zemmour révise nos quarante dernières années avec « le suicide français » (Albin Michel)
On croit connaître la chanson, mais Zemmour vous la raconte à sa façon.
Son truc à Zemmour, c’est de vomir son vécu pendant 800 pages.
Depuis la mort d’Elsa, Aragon vient aux congrès du parti communiste
entouré d’une cour de mignons comme un Henri III du prolétariat.
C’est son style à Zemmour, l’amour de l’abject.

Maintenant qu’il a craché son venin, on sait qu’il est à présent inoffensif, Zemmour.
Dans la même lignée le romancier Michel Houellbecq sort aujourd’hui son bouquin « Soumission », un livre à faire peur, dit-on…Prenons le comme une fiction puisque la scène se passe en 2025 avec notre nouveau président de la République Ben Abbès.

Le feu de l’inquiétude couve en nous. Il faudrait peu de choses pour que quelques uns activent la flamme.
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