L’État sert les cordons de la bourse aux départements.
Assurément ça fait mal. Le département du Haut-Rhin est quasiment sous tutelle financière, comme bien d’autres. La cause, on la connait: des dépenses pharaoniques en giratoires et en déviation comme celle d’Aspach et des dépenses de solidarité croissantes.
Alors ce sont les cyclistes, les premières victimes à en pâtir.
Usagers minoritaires se déplaçant sans bruit, peu organisés en groupes de pression, on sait qu’ils ne se feront pas entendre comme les motards toujours en colère.
Les pistes cyclables du Haut-Rhin sont en déshérence depuis des lustres.
Notre Conseil Général ne regarde qu’un chiffre: celui des kilomètres de pistes nouvelles est le seul paramètre comptable capable, à ses yeux, de rendre compte de son intérêt pour la cause des deux roues non motorisés.
Construire des pistes ça et là qui ne servent parfois à rien, oui!
Entretenir les pistes, non!
Plus prompts à engager des dépenses d’investissement, les élus deviennent autistes dès qu’il s’agit d’assurer l’entretien des ouvrages.
Pour l’anecdote, il a fallu 10 ans pour que le Conseil Départemental (ex Conseil Général) se souvienne qu’il avait un ouvrage en charge le long de l’Ill entre Staffelfelden et Cernay. (voir mon article de 2012)
Aujourd’hui encore, les pistes cyclables sont à l’abandon comme en témoigne celle le long de l’Ill appelée piste des Trois Pays (cliché ci-dessus).

Il faut se serrer la ceinture, qu’ils nous disent nos élus. Et avec ça l’ancien président du conseil général du Haut Rhin propose de payer un repas dans un restaurant étoilé à tous les anciens conseillers qui nous quittent. Je crois que qu’on n’est pas sorti de l’auberge avec de tels dirigeants, alors nous les petits cyclistesfaut pas s’attendre à ce qu’on s’occupe de nous.
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